Al-Baghdadi al-Mahmoudi avait pourtant plaidé une santé fragile, tenté une grève de la faim, mais rien n'y a fait. Après son arrestation, le 23 septembre, dans le sud tunisien, alors qu'il tentait de fuir en Algérie, la cour d'appel de Tunis accepte son extradition à la demande de Tripoli. Désormais, il ne lui reste qu'un ultime espoir : que les autorités tunisiennes ne confirment pas cette décision. Celle-ci doit encore être validée par le président par intérim Foued Mebazza. Du coup, l'avocat de l'ex-Premier ministre libyen n'exclue pas de porter plainte contre la présidence tunisienne. D'abord pour violation du droit international, mais aussi parce que le gouvernement de transition tunisien n'est pas légitime à ses yeux, puisque l'équipe issue des élections du 23 octobre n'a pas encore pris ses fonctions. La défense en appelle aussi aux ONG pour qu'elles fassent pression sur Tunis. Selon elle, Al-Baghdadi al-Mahmoudi serait l'un des derniers détenteurs des secrets du régime Kadhafi, ce qui lui fait craindre pour sa vie en cas de retour à Tripoli. Un avis partagé par Amnesty International. L'organisation de défense des droits de l'homme a déjà demandé au gouvernement tunisien de ne pas extrader Al-Mahmoudi, craignant qu’il ne soit la cible de « graves violations des droits de l’homme dans son pays ».
Source : RFI
Source : RFI
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