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Des bus de Notre-Dame saccagés par des lycéens en grève

Des lycéens protestant contre la crise scolaire qui paralyse les cours depuis plusieurs mois dans les collèges et lycées du pays, ont saccagé jeudi cinq bus de transport d’élèves appartenant à l’institution Notre-Dame, dans le centre ville, et cassé les vitres de fenêtres de certaines classes de l’école pour faire arrêter les enseignements.



Des bus de Notre-Dame saccagés par des lycéens en grève

Seul un bus a été épargné par les grévistes qui se présentent comme des élèves de Lamine Guèye, un lycée situé également dans le centre ville.

Un peu plus tôt, ils ont réussi à déloger les élèves du CEM Kléber, qui se trouve près de l’institution Notre-Dame.

Selon le préfet du second cycle de cette école, Madeleine Sarr, c’est la 3-ème fois depuis le début de l’année scolaire que des élèves des lycées environnant s’attaquent à l’établissement pour essayer de déloger les élèves.

‘’S’étant rendus compte que l’établissement est sécurisé et qu’ils ne peuvent pas y accéder, ils ont saccagé les bus et lancé des pierres au 1-er étage de l’école, cassant ainsi les carreaux de nos bureaux et classes’’, a-t-elle raconté, avec une pointe d’amertume.

Avant l’irruption des lycéens, a-t-elle expliqué, des policiers étaient sur les lieux. Mais ils ont ensuite dû se rendre à l’institution Sainte Jeanne Arc pour une intervention.

Selon elle, c’est en ce moment que l’attaque s’est produite, a précisé Mme Sarr, se félicitant de ce qu’il n’y a pas eu de blessés chez les élèves de Notre-Dame.

Pour le préfet du second cycle de l’institution Notre Dame, il faut que les grévistes sachent raison garder, dans la mesure où ce n’est pas en endommageant les biens d’autrui que leur problème sera réglé.

‘’On ne comprend pas pourquoi ils s’attaquent à nos élèves, ou saccagent nos biens, parce que de toute façon ce n’est pas à nous de régler leur problème qui, somme toute, ne nous laisse pas insensibles’’, a renchéri Madeleine Sarr.

‘’Qu’ils ne nous voient pas comme des gens à part ou des privilégiés. Nous sommes des enseignants, citoyens sénégalais et parents d’élèves de surcroit, mais ne sommes pas habilité à résoudre la crise scolaire, aussi dur que ça soit’’, a ajouté Mme Sarr.

Les cours vont se poursuivre normalement et l’Institution Notre-Dame se réserve le droit de porter plainte contre X, a-t-elle prévenu.

Dépêche - APS




Jeudi 19 Avril 2012 - 18:18


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