Elle offre un bouquet de fleurs au Premier ministre avant le début de son intervention sous les applaudissements des parlementaires. Un geste qui détend un peu l’atmosphère avec une DPG du Premier ministre un peu lourd. Mais malgré ses fleurs, Sokhna Dieng Mbacké n’a pas manqué de dire au PM de ne pas confondre vitesse et précipitation et de lui demander ses solutions face aux problèmes du pays « où tous les signaux sont au rouge ».
"Recevez ce bouquet de roses en vous disant que les roses sont belles, fraîches, éphémères mais il y a des épines. Ne vous piquez pas. En effet, madame le premier ministre, tout n'est pas rose dans ce pays que nous partageons et que nous aimons. Nous ne sommes hélas pas dans le meilleur des mondes. Il y a un an, un mois et 18 jours, dans cet même hémicycle, je faisais remarquer à votre prédécesseur, l'ancien premier ministre Abdoul Mbaye une phrase toute simple, RAS (Rien à signaler) au Sénégal, c'est le calme plat depuis l'alternance du 25 mars 2012. A vous madame deux mois à peine après votre prise de fonction, je tirerai la sonnette d'alarme. en vous disant Attention danger. Tous les signaux sont au rouge. C'est vrai, vous avez fait un exposé très très séduisant mais tout est grippé madame le premier ministre. Vous êtes venue à un moment où tout semble marcher loin des roulettes: la santé, l'éducation, le pouvoir d'achat, l'accès au services sociaux de base, l'insécurité galopante, les inondations, la morosité de l'environnement économique qui perdure, 300 entreprises qui ont fermé depuis deux (2) ans, la traque des biens mal acquis, vous n'en avez pas parlé, c'est votre domaine de prédilection., un sujet qui a brassé beaucoup d'air avec très peu de milliards. Bref, comment accélérer la cadence sur une piste de danse minée. Comment ne pas confondre vitesse et précipitation? Quelle est votre recette maison ?".
"Recevez ce bouquet de roses en vous disant que les roses sont belles, fraîches, éphémères mais il y a des épines. Ne vous piquez pas. En effet, madame le premier ministre, tout n'est pas rose dans ce pays que nous partageons et que nous aimons. Nous ne sommes hélas pas dans le meilleur des mondes. Il y a un an, un mois et 18 jours, dans cet même hémicycle, je faisais remarquer à votre prédécesseur, l'ancien premier ministre Abdoul Mbaye une phrase toute simple, RAS (Rien à signaler) au Sénégal, c'est le calme plat depuis l'alternance du 25 mars 2012. A vous madame deux mois à peine après votre prise de fonction, je tirerai la sonnette d'alarme. en vous disant Attention danger. Tous les signaux sont au rouge. C'est vrai, vous avez fait un exposé très très séduisant mais tout est grippé madame le premier ministre. Vous êtes venue à un moment où tout semble marcher loin des roulettes: la santé, l'éducation, le pouvoir d'achat, l'accès au services sociaux de base, l'insécurité galopante, les inondations, la morosité de l'environnement économique qui perdure, 300 entreprises qui ont fermé depuis deux (2) ans, la traque des biens mal acquis, vous n'en avez pas parlé, c'est votre domaine de prédilection., un sujet qui a brassé beaucoup d'air avec très peu de milliards. Bref, comment accélérer la cadence sur une piste de danse minée. Comment ne pas confondre vitesse et précipitation? Quelle est votre recette maison ?".
Autres articles
-
La réunion du Conseil des ministres se tient exceptionnellement ce jeudi
-
Le chef de l'Etat veut une réforme du code du travail pour promouvoir l'emploi et la protection des travailleurs
-
Affaire Prodac : épinglé par la Cour des comptes, Pape Malick Ndour réagit
-
"Épinglé" par la Cour des Comptes sur sa gestion à DDD : Me Moussa Diop se lave à grande eau et menace
-
Célébration de la fête du Travail : le président Diomaye "prend acte" des revendications des syndicalistes