Olivier Bercault est invité à comparaître devant les CAE (Chambres Africaines Extraordinaires), cet après-midi. Professeur à l’Université et consultant de l’organisation Human Rights Watch, le témoin de nationalité française précise que son «travail consiste à se rendre dans des zones de guerre». C’est ainsi dira-t-il qu’il a eu à «visiter les lieux de détention à Ndjaména». L’issue de ces recherches a fait l’objet d’un livre, la Plaine des Morts.
Tout est parti, souligne l’ancien avocat du Barreau de Paris, de la saisine des victimes venues demander conseil à l’organisation Human Rights Watch. C’est ainsi qu’Olivier Bercault indique qu’il s’est rendu au Tchad en 2000 autrement dit dix (10) ans après la chute d’Habré pour effectuer «des recherches sur des faits et les allégations faites par les victimes ». Le témoin parle d’ «un pays traumatisé » et où «les gens avaient peur». Donnant un exemple, le témoin indique dans la presse locale, on caricaturait le président Déby mais en ce qui concerne Hissein Habré, on n’en parlait même pas. «Les gens étaient très meurtris par le régime d’Habré», diagnostique Olivier Bercault.
Loin d’en avoir fini dans sa déposition, ce dernier dira avoir fait «même fait l’objet de menace de la part d’un ancien agent de la DDS du nom de Mahamat Djibril». Ce, au moment où il faisait ses enquêtes. Mais au fil des années, avec le travail des ONG, de la Justice Sénégalaise puis Belge, des organisations internationales etc, «les victimes ont pris confiance en elles-mêmes » et «finalement la peur a changé de camp », poursuit le témoin narrant qu’il est, dans le cadre de ses recherches, «tombé sur beaucoup de certificats de décès causés par des crises cardiaques, des maladies pulmonaires, etc. ». A entendre Olivier Bercault, cela ne fait aucun doute qu'Hissein Habré contrôlait la DDS (Direction de la Documentation et de la Sécurité). Selon lui, ce qui a le plus tué au Tchad, ce sont les conditions de détention avec l’absence de soins et pis, aucune possibilité d’aller aux toilettes.
Tout est parti, souligne l’ancien avocat du Barreau de Paris, de la saisine des victimes venues demander conseil à l’organisation Human Rights Watch. C’est ainsi qu’Olivier Bercault indique qu’il s’est rendu au Tchad en 2000 autrement dit dix (10) ans après la chute d’Habré pour effectuer «des recherches sur des faits et les allégations faites par les victimes ». Le témoin parle d’ «un pays traumatisé » et où «les gens avaient peur». Donnant un exemple, le témoin indique dans la presse locale, on caricaturait le président Déby mais en ce qui concerne Hissein Habré, on n’en parlait même pas. «Les gens étaient très meurtris par le régime d’Habré», diagnostique Olivier Bercault.
Loin d’en avoir fini dans sa déposition, ce dernier dira avoir fait «même fait l’objet de menace de la part d’un ancien agent de la DDS du nom de Mahamat Djibril». Ce, au moment où il faisait ses enquêtes. Mais au fil des années, avec le travail des ONG, de la Justice Sénégalaise puis Belge, des organisations internationales etc, «les victimes ont pris confiance en elles-mêmes » et «finalement la peur a changé de camp », poursuit le témoin narrant qu’il est, dans le cadre de ses recherches, «tombé sur beaucoup de certificats de décès causés par des crises cardiaques, des maladies pulmonaires, etc. ». A entendre Olivier Bercault, cela ne fait aucun doute qu'Hissein Habré contrôlait la DDS (Direction de la Documentation et de la Sécurité). Selon lui, ce qui a le plus tué au Tchad, ce sont les conditions de détention avec l’absence de soins et pis, aucune possibilité d’aller aux toilettes.
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