Le vice-Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn, le 24 décembre 2011.
Dans cette bataille pour le pouvoir, c'est donc le dauphin désigné qui sort vainqueur.
Hailemariam Desalegn, 47 ans, était le vice-président de la coalition au pouvoir depuis 2010. Il était aussi vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères sur ordre du leader décédé, Meles Zenawi, qui a régné sur l'Ethiopie pendant 21 ans.
Contrairement à ce dernier, originaire du nord, Hailemariam Desalegn vient du sud du pays et est issu d'une communauté très minoritaire. Il n'a pas de passé militaire et ne fait donc pas partie des ex-rebelles représentés politiquement par le tout puissant Front de libération du peuple du Tigré qui a dirigé l'Ethiopie d'une main de fer.
Ces handicaps n'ont visiblement pas pesé dans la décision, au contraire. Depuis la mort de Meles Zenawi il y a un mois, une grande majorité des 180 membres de la coalition annoncent une vague de changements. «Nous avons décidé que la direction devait passer à la nouvelle génération» déclarait il y a peu l'un des porte-parole. Mais pour certains experts, cette nomination n'est qu'une façade pour anticiper d'éventuelles critiques sur la gestion de la transition politique dans un pays ou l'opposition est n'a pas voix au chapitre.
Source: RFI
Hailemariam Desalegn, 47 ans, était le vice-président de la coalition au pouvoir depuis 2010. Il était aussi vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères sur ordre du leader décédé, Meles Zenawi, qui a régné sur l'Ethiopie pendant 21 ans.
Contrairement à ce dernier, originaire du nord, Hailemariam Desalegn vient du sud du pays et est issu d'une communauté très minoritaire. Il n'a pas de passé militaire et ne fait donc pas partie des ex-rebelles représentés politiquement par le tout puissant Front de libération du peuple du Tigré qui a dirigé l'Ethiopie d'une main de fer.
Ces handicaps n'ont visiblement pas pesé dans la décision, au contraire. Depuis la mort de Meles Zenawi il y a un mois, une grande majorité des 180 membres de la coalition annoncent une vague de changements. «Nous avons décidé que la direction devait passer à la nouvelle génération» déclarait il y a peu l'un des porte-parole. Mais pour certains experts, cette nomination n'est qu'une façade pour anticiper d'éventuelles critiques sur la gestion de la transition politique dans un pays ou l'opposition est n'a pas voix au chapitre.
Source: RFI
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