"La certification n'implique pas la proclamation des résultats", a affirmé à la barre l’ex-ministre des affaires étrangères, Aboudramane Sangaré, accusant Young Jin-Choi d’avoir agi "hors procédure".
A l’issue du scrutin de la présidentielle d’octobre 2010, M. Choi, soutenu par la communauté internationale avait certifié les résultats provisoires proclamés par la Commission électorale indépendante (CEI), déclarant Alassane Ouattara vainqueur tandis que le Conseil constitutionnel avait attribué la victoire à Laurent Gbagbo.
Le fils de l'ex-président, Michel Gbagbo qui comparaissait également devant la cour dit n'avoir joué aucun rôle dans la crise.
"Je n'ai pas eu de responsabilité politique en 2011", s'est-il défendu, appelant la cour à un procès juste, "si je suis condamné que ce ne soit pas parce que je suis le fils de Laurent Gbagbo".
"Je ne suis pas un homme politique", a pour sa part déclaré l’ancien gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Dacoury Tabley, estimant être dans ce procès comme "un cheveu sur la soupe".
Pour M. Tabley, la sortie de la crise sera effective que si le vainqueur de l’élection présidentielle de 2010 est connu. "Laurent gbagbo est le chéneau manquant de la réconciliation", a-t-il estimé.
83 proches de l’ex-chef d'Etat Laurent Gbagbo, comparaissent depuis décembre pour "atteinte à la sureté de l’Etat, à la défense nationale, complot contre l’autorité de l’Etat, constitution de bandes armées, attentat à l’ordre public, xénophobie, tribalisme".
GAP
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