Dans cette région, près 80% des infrastructures sanitaires ont été touchées par le cyclone, résume le directeur de la santé de l'Atsimo Atsinanana, le docteur Nicolas William Ralemary. Une situation qui complique la prise en charge de la population et en particulier des sinistrés. « Les plus vulnérables sont les personnes âgées, les femmes enceintes et les enfants, mais il y a aussi d'autres catégories de population qui sont impactées en fonction de leur situation socio-économique », détaille le docteur Ralemary.
Le passage du cyclone a engendré une recrudescence des diarrhées, du paludisme ou encore des infections respiratoires aiguës. « Les agents de santé prennent en charge les habitants en fonction des moyens disponibles. Nous manquons de matériel et de médicaments, car beaucoup ont été détruits lors du passage du cyclone. Il est très difficile d'en acheminer dans les différents districts parce que les routes sont coupées. Les gens ne peuvent pas se déplacer et c'est nous qui allons sur le terrain, mais c'est très compliqué. Dans l'Atsimo Atsinanana nous avons peu de partenariats avec des ONG comparés à d'autres régions », poursuit le directeur régional de la santé.
Risque de cas de malnutrition
Impossible de rouler en voiture à cause des éboulements, des chutes d'arbres et des inondations. À Vondrozo, l'un des districts isolés, « nous nous déplaçons à moto, à vélo ou à pied. Certains centres de santé sont déjà en rupture de médicaments pour soigner le paludisme », explique le docteur François Randria, médecin inspecteur dans cette zone. « Pour aller dans le nord du district, on doit traverser deux grandes rivières en pirogue, car les ponts sont sous l'eau. C'est très risqué, mais c'est notre devoir », raconte-t-il.
L'accès aux vivres et à l'eau potable plus restreint a aussi affaibli les populations. Des cas de malnutrition sont à craindre sans une réhabilitation rapide des routes, indiquent les agents de santé.
Selon le dernier bilan provisoire des autorités malgaches transmis dimanche 27 février dans la soirée, le cyclone Emnati a fait 14 décès, 153 000 sinistrés et prive de cours plus de 100 000 élèves.
Le passage du cyclone a engendré une recrudescence des diarrhées, du paludisme ou encore des infections respiratoires aiguës. « Les agents de santé prennent en charge les habitants en fonction des moyens disponibles. Nous manquons de matériel et de médicaments, car beaucoup ont été détruits lors du passage du cyclone. Il est très difficile d'en acheminer dans les différents districts parce que les routes sont coupées. Les gens ne peuvent pas se déplacer et c'est nous qui allons sur le terrain, mais c'est très compliqué. Dans l'Atsimo Atsinanana nous avons peu de partenariats avec des ONG comparés à d'autres régions », poursuit le directeur régional de la santé.
Risque de cas de malnutrition
Impossible de rouler en voiture à cause des éboulements, des chutes d'arbres et des inondations. À Vondrozo, l'un des districts isolés, « nous nous déplaçons à moto, à vélo ou à pied. Certains centres de santé sont déjà en rupture de médicaments pour soigner le paludisme », explique le docteur François Randria, médecin inspecteur dans cette zone. « Pour aller dans le nord du district, on doit traverser deux grandes rivières en pirogue, car les ponts sont sous l'eau. C'est très risqué, mais c'est notre devoir », raconte-t-il.
L'accès aux vivres et à l'eau potable plus restreint a aussi affaibli les populations. Des cas de malnutrition sont à craindre sans une réhabilitation rapide des routes, indiquent les agents de santé.
Selon le dernier bilan provisoire des autorités malgaches transmis dimanche 27 février dans la soirée, le cyclone Emnati a fait 14 décès, 153 000 sinistrés et prive de cours plus de 100 000 élèves.
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