13h30, la tension monte devant le Palais des Sports de Mahamasina. En ligne, les forces de l’ordre, avancent au rythme des coups donnés contre leurs boucliers pour repousser la foule. Arrêté deux jours plus tôt en pleine manifestation, le candidat à la présidentielle n°12, Jean-Jacques Ratsietison se dit aujourd'hui « combattif » mais pointe un climat de plus en plus délétère dans la rue.
« Ce sont les gendarmes qui sont menaçants. En fait, ils ont peur des attroupements. Monsieur Andry Rajoelina est arrivé au pouvoir grâce à des mouvements populaires, et maintenant il en a peur. Mais nous, on est pas là pour un gouvernement, nous on mène des manifestations pacifiques. »
Voilà plus de deux heures que les deux parties se font face quand d’autres éléments des forces de l’ordre affluent en renfort. Tous savent que le fragile équilibre en place peut être rompu à tout moment. Peu importe, pour Sandra, militante de l’opposition.
« On n’a pas peur de mourir. On veut une élection nette, c’est pour ça qu’on descend ici tout le temps soutenir les candidats. »
Tout bascule lors de l’interpellation soudaine du député TIM - parti de l'ancien président Marc Ravalomanana - Fetra Ralambozafimbololona. En colère, certains des manifestants tentent, selon les forces de l’ordre, de prendre à partie un gendarme. Là, réplique immédiate. Une nouvelle fois, des explosions de grenades lacrymogènes retentissent dans les rues de la capitale. Un épais nuage blanc recouvre alors les lieux, aussitôt désertés par les manifestants.
Après les évènements, les appels à cesser les violences se sont multipliés, de la part du « Collectif des 10 » eux-mêmes, de la présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa,- à la tête de la dernière tentative de médiation initiée avec les leaders religieux du FFKM - ou encore de plusieurs organisations de la société civile.
« Ce sont les gendarmes qui sont menaçants. En fait, ils ont peur des attroupements. Monsieur Andry Rajoelina est arrivé au pouvoir grâce à des mouvements populaires, et maintenant il en a peur. Mais nous, on est pas là pour un gouvernement, nous on mène des manifestations pacifiques. »
Voilà plus de deux heures que les deux parties se font face quand d’autres éléments des forces de l’ordre affluent en renfort. Tous savent que le fragile équilibre en place peut être rompu à tout moment. Peu importe, pour Sandra, militante de l’opposition.
« On n’a pas peur de mourir. On veut une élection nette, c’est pour ça qu’on descend ici tout le temps soutenir les candidats. »
Tout bascule lors de l’interpellation soudaine du député TIM - parti de l'ancien président Marc Ravalomanana - Fetra Ralambozafimbololona. En colère, certains des manifestants tentent, selon les forces de l’ordre, de prendre à partie un gendarme. Là, réplique immédiate. Une nouvelle fois, des explosions de grenades lacrymogènes retentissent dans les rues de la capitale. Un épais nuage blanc recouvre alors les lieux, aussitôt désertés par les manifestants.
Après les évènements, les appels à cesser les violences se sont multipliés, de la part du « Collectif des 10 » eux-mêmes, de la présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa,- à la tête de la dernière tentative de médiation initiée avec les leaders religieux du FFKM - ou encore de plusieurs organisations de la société civile.
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