Les chefs d'Ansar Dine du Mujao et du MNLA sont tous sur la liste noire des terroristes ou rebelles visés par des mandats d’arrêt nationaux et internationaux lancés par le Mali.
Selon le communiqué du procureur général prés la cour d'appel de Bamako, 26 personnes sont concernées pour l'instant, notamment Iyad Ag Ghali, ou encore, Baba Ould Cheikh, le narcotrafiquant impliqué dans l'avion de la cocaïne, et Mohamed Nagim le chef militaire du MNLA. La plupart des cadres du Mouvement national de libération de l'Azawad sont d'ailleurs visés par ces mandats d'arrêts.
En quelques mois, le groupe indépendantiste a réussi à concentrer toute la rancœur d'une majorité de la population malienne. Le MNLA est accusé d’avoir ouvert la voie aux groupes terroristes, et de s'être compromis avec eux. En décembre dernier, la classe politique et la société civile maliennes ont demandé aux pouvoirs publics de « lancer sans délai des mandats d'arrêts internationaux contre ses dirigeants ».
Il y a peu pourtant, le président Dioncounda Traoré assurait que le MNLA était le seul groupe armé avec lequel il était possible de négocier. C’était juste avant que le groupe rebelle annonce avoir repris le contrôle de Kidal, et refuse la présence de l'armée malienne dans cette ville. Une provocation de trop aux yeux de Bamako.
Source : Rfi.fr
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