Le Dr Mahamadou Diawara a été enlevé lundi 23 janvier « par des personnes non identifiées » alors qu'il circulait « dans sa voiture », en pleine ville. Selon le communiqué de l'OMS, son chauffeur « a également été agressé et abandonné par les auteurs de l'enlèvement ».
Déployé à Ménaka depuis début 2020, le docteur Diawara a l'expérience des terrains difficiles : ce chirurgien malien avait sillonné la région de Tombouctou en 2012, pendant l'occupation du Nord par des groupes jihadistes, avant de passer plusieurs années à Gao puis de demander lui-même à être affecté à Ménaka, selon les informations transmises par l'OMS.
Cette région connaît depuis près d'un an une sanglante lutte d'influence entre les jihadistes du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM ou Jnim, son acronyme arabe), liés à al-Qaïda, et leurs rivaux du groupe État islamique.
À ce stade, l'enlèvement du médecin de l'OMS n'a pas été revendiqué. « Ce sont généralement de simples bandits qui demandent une rançon au bout de quelques jours », indique une source sécuritaire locale. Les enlèvements d'humanitaires sont fréquents au Mali, par les groupes jihadistes ou par de simples criminels. Parfois pour soigner leurs blessés, le plus souvent pour obtenir de l'argent.
Dans son communiqué, l'OMS indique collaborer avec les autorités locales « pour enquêter sur l'enlèvement et assurer le retour rapide » du médecin.
Déployé à Ménaka depuis début 2020, le docteur Diawara a l'expérience des terrains difficiles : ce chirurgien malien avait sillonné la région de Tombouctou en 2012, pendant l'occupation du Nord par des groupes jihadistes, avant de passer plusieurs années à Gao puis de demander lui-même à être affecté à Ménaka, selon les informations transmises par l'OMS.
Cette région connaît depuis près d'un an une sanglante lutte d'influence entre les jihadistes du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM ou Jnim, son acronyme arabe), liés à al-Qaïda, et leurs rivaux du groupe État islamique.
À ce stade, l'enlèvement du médecin de l'OMS n'a pas été revendiqué. « Ce sont généralement de simples bandits qui demandent une rançon au bout de quelques jours », indique une source sécuritaire locale. Les enlèvements d'humanitaires sont fréquents au Mali, par les groupes jihadistes ou par de simples criminels. Parfois pour soigner leurs blessés, le plus souvent pour obtenir de l'argent.
Dans son communiqué, l'OMS indique collaborer avec les autorités locales « pour enquêter sur l'enlèvement et assurer le retour rapide » du médecin.
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