La représentante spéciale répond qu'elle sera heureuse de fermer la Mission une fois que le gouvernement aura convaincu le Conseil de sécurité des Nations unies que le pays ne représente aucun danger pour la paix : « D'abord, nous travaillons avec le gouvernement pour nous assurer qu’il a des informations qui reflètent la réalité. Car pourquoi sommes-nous là ? Nous sommes là pour appuyer le gouvernement et non pas contre le gouvernement, dans un contexte où les autorités nationales n'arrivent pas à faire face à tous les besoins de sa population ».
Leïla Zerrougui assure comprendre la démarche du gouvernement congolais : « Pour moi, il est légitime qu'un gouvernement dise "Je gère la situation", "Je suis un Etat souverain". C'est mieux qu'un gouvernement qui dit "Cela ne me regarde pas". Si la Monusco n'est plus pertinente et si le gouvernement arrive à convaincre le Conseil de sécurité que la paix et la sécurité ne sont pas menacées, je serais la première à me réjouir de fermer la Monusco. Je ne dis pas nous devons absolument rester, la situation est très grave. Je dis que nous devons travailler ensemble pour s'assurer que le gouvernement a les moyens suffisants et arrive à gérer une situation qui est difficile. Voilà ce que je réponds à la requête du gouvernement ».
La Lucha interpelle la responsable de la Monusco
Leila Zerrougui était à Beni vendredi où des militants de la Lutte pour le changement - la Lucha - lui ont remis un mémorandum. Le document aborde les questions liées à la sécurité, au processus électoral et aux droits de l'homme.
Leïla Zerrougui assure comprendre la démarche du gouvernement congolais : « Pour moi, il est légitime qu'un gouvernement dise "Je gère la situation", "Je suis un Etat souverain". C'est mieux qu'un gouvernement qui dit "Cela ne me regarde pas". Si la Monusco n'est plus pertinente et si le gouvernement arrive à convaincre le Conseil de sécurité que la paix et la sécurité ne sont pas menacées, je serais la première à me réjouir de fermer la Monusco. Je ne dis pas nous devons absolument rester, la situation est très grave. Je dis que nous devons travailler ensemble pour s'assurer que le gouvernement a les moyens suffisants et arrive à gérer une situation qui est difficile. Voilà ce que je réponds à la requête du gouvernement ».
La Lucha interpelle la responsable de la Monusco
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