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Valse des gouverneurs en Tunisie

18 des 24 hauts responsables régionaux ont été remplacés hier sur décision du Premier ministre Mehdi Jomaa. Une décision conforme à l'accord de sortie de crise trouvé entre les partis fin 2013 dans le cadre du dialogue national, et qui a pour objectif d'apaiser les tensions dans le pays.



Le Premier ministre Mehdi Jomaa, au Palais de Carthage à Tunis, le 25 janvier 2014.
Le Premier ministre Mehdi Jomaa, au Palais de Carthage à Tunis, le 25 janvier 2014.

C'était l'une des principales revendications de l'opposition durant la crise politique qui a secoué la Tunisie jusqu'à la fin de l'année dernière : le remplacement des gouverneurs nommés par Ennahda. Leurs nominations étaient jugées partisanes par ses détracteurs, qui l'accusaient de vouloir s'accaparer l’administration. Ce que le parti islamiste a toujours réfuté.

Un mois après son entrée en fonction, le nouveau Premier ministre Mehdi Jomaa a donc pris les choses en main dans la grande majorité des régions : 18 sur les 24 que compte le pays. Les nouveaux gouverneurs sont censés répondre à deux critères : compétence et neutralité.

Assainir le climat social

Ingénieurs, énarques, etc. : les personnalités nommées ont pour la plupart déjà occupé de hautes fonctions et sont censés maitriser les enjeux des régions qu'ils vont devoir gérer. A noter par exemple la nomination du président d'une ONG de développement local à la tête du gouvernorat de Tozeur, dans le sud-ouest du pays.

Le but est d’assainir le climat social, mais aussi de créer un cadre transparent pour l'organisation des prochaines élections. Dans l'opposition certains appellent à aller encore plus loin et à réviser tous les échelons de la hiérarchie régionale.

Source : Rfi.fr
 



Samedi 1 Mars 2014 - 09:25


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