Les familles des 18 victimes françaises du naufrage du "Joola" sont dans tous leurs états. Après avoir marqué leur colère, relativement à la lenteur du traitement du dossier auprès de la plus hautes juridictions françaises, la Cour de Cassation a réagi en rejetant tout bonnement leur renvoi.
En octobre 2014, l'ordonnance des juges avait déjà consacré le non-lieu. Les magistrats instructeurs avaient dit qu'ils ne pouvaient pas engager des poursuites contre les sept (7) autorités (civiles et militaires) sénégalaises mises cause, parce que les "dispositions internationales" ne le permettaient pas. Les juges avaient également brandi une "immunité de juridiction", qui protégeait l'ancien Premier ministre Mame Madior Boye, et Youba Sambou (alors ministre des Forces armées), de la justice française. Il ne restait que Babacar Gaye, chef d'Etat major général des armées d'alors et Youssouf Sakho, ministre des Transports à l'époque.
Au Sénégal, l'affaire a été classée par la justice depuis 2003, concluant à la seule responsabilité du Commandant de bord, disparu dans les eaux avec son "Joola". Toutes familles des victimes nourrissaient donc un ultime espoir, après l'ouverture d'une information judiciaire en août 2003, suite à une plainte des familles françaises des victimes. Les délits visés étaient : homicides involontaires par violation délibérée des règles de prudence ou de sécurité, blessures involontaires par violation délibérée des règles de prudence ou de sécurité et non-assistance à personne en péril.
Le naufrage du bateau "Le Joola", considéré comme la plus grande catastrophe maritime des temps modernes, a eu lieu le 26 septembre 2002. Le ferry sénégalais qui assurait la liaison Dakar-Ziguinchor a sombré au large de la Gambie. Officiellement, il y a eu 1.863 morts et disparus et 65 rescapés. Mais pour les familles des victimes, il y a eu plus de 2000 morts. Puisque le ferry de 536 passagers transportait le jour du drame qui coincidait avec la fin des vacances scolaires plus du triple de sa capacité.
Source : Les Echos
En octobre 2014, l'ordonnance des juges avait déjà consacré le non-lieu. Les magistrats instructeurs avaient dit qu'ils ne pouvaient pas engager des poursuites contre les sept (7) autorités (civiles et militaires) sénégalaises mises cause, parce que les "dispositions internationales" ne le permettaient pas. Les juges avaient également brandi une "immunité de juridiction", qui protégeait l'ancien Premier ministre Mame Madior Boye, et Youba Sambou (alors ministre des Forces armées), de la justice française. Il ne restait que Babacar Gaye, chef d'Etat major général des armées d'alors et Youssouf Sakho, ministre des Transports à l'époque.
Au Sénégal, l'affaire a été classée par la justice depuis 2003, concluant à la seule responsabilité du Commandant de bord, disparu dans les eaux avec son "Joola". Toutes familles des victimes nourrissaient donc un ultime espoir, après l'ouverture d'une information judiciaire en août 2003, suite à une plainte des familles françaises des victimes. Les délits visés étaient : homicides involontaires par violation délibérée des règles de prudence ou de sécurité, blessures involontaires par violation délibérée des règles de prudence ou de sécurité et non-assistance à personne en péril.
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Source : Les Echos
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