La situation était particulièrement tendue ce mardi matin à l'Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis. Dès 8 heures, une matinée de contestation a viré à l'affrontement lorsque les étudiants ont tenté de bloquer la route nationale n°2. L'intervention immédiate de la gendarmerie pour disperser le rassemblement a fait deux blessés du coté des étudiants.
Un « bras de fer » dû au non-paiement des bourses à certains ayants droit et le retard dans la livraison des infrastructures, notamment la plateforme du village universitaire et le chapiteau du restaurant.
Pour la Coordination des étudiants de Saint-Louis (CESL), la situation a atteint un point de non-retour. Fodé Moussa Diatta, membre de la coordination, dépeint un quotidien marqué par la précarité et la surpopulation. « Les universités vivent des conditions difficiles. Nous avons largement dépassé notre capacité d'accueil et les restaurants ne peuvent plus nous recevoir convenablement. La sécurité n'est plus assurée. Malgré cela, les étudiants tentent d'étudier. Mais vouloir nous retirer cette maigre ressource qu'est la bourse, c'est toucher à notre dignité », a-t-il déclaré sur la Rfm.
Déterminés à ne pas céder, les étudiants ont lancé un appel direct au Premier ministre et au président de la République. « Nous n'allons pas reculer. Nous maintenons nos actions sur le terrain tant que les bourses ne seront pas intégralement payées », a martelé le représentant étudiant, prévenant que la mobilisation se poursuivra jusqu'à satisfaction totale des revendications.
Un « bras de fer » dû au non-paiement des bourses à certains ayants droit et le retard dans la livraison des infrastructures, notamment la plateforme du village universitaire et le chapiteau du restaurant.
Pour la Coordination des étudiants de Saint-Louis (CESL), la situation a atteint un point de non-retour. Fodé Moussa Diatta, membre de la coordination, dépeint un quotidien marqué par la précarité et la surpopulation. « Les universités vivent des conditions difficiles. Nous avons largement dépassé notre capacité d'accueil et les restaurants ne peuvent plus nous recevoir convenablement. La sécurité n'est plus assurée. Malgré cela, les étudiants tentent d'étudier. Mais vouloir nous retirer cette maigre ressource qu'est la bourse, c'est toucher à notre dignité », a-t-il déclaré sur la Rfm.
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