Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

En Côte d'Ivoire, l'ONU met l'accent sur la formation des forces de sécurité

Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Côte d'Ivoire a effectué mardi 14 février, une tournée dans les écoles de gendarmerie et de police basées à Abidjan. L'ONUCI appuie la réforme des forces de sécurité dans le pays et a tenu à rappeler la nécessité de bien former les hommes en armes.



L'ONUCI appuie la réforme des forces de sécurité en Côte d'Ivoire. RFI/Anthony Terrade
L'ONUCI appuie la réforme des forces de sécurité en Côte d'Ivoire. RFI/Anthony Terrade
A l'heure où la Côte d'Ivoire met l'accent sur l'encasernement des soldats, l'ONUCI tient aussi à rappeler l'importance de la formation des forces de sécurité.

La mission y participe en fournissant des formateurs ainsi que des moyens financiers. Une aide appréciée par le directeur de l'Ecole nationale de police, même si le général Alain Yao Brou admet que de nombreux efforts restent à faire :

« Beaucoup de gens, à juste titre, nous critiquent sur le terrain et je pense que cela est dû à la formation, parce que tout s'acquiert à l'école qui est fondamentale, analyse-t-il. L'école, la formation, se situent toujours en amont. Et quand l'amont est propre, l'aval est propre. »

Pour lutter contre ces désagréments, les autorités ivoiriennes ont mis en place une brigade anti-racket. Si le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Côte d'Ivoire s'est dit satisfait des avancées constatées dans les écoles de gendarmerie et de police, Bert Koenders aimerait que plus de moyens soient alloués à cette brigade :

« J'étais un peu découragé par le fait qu'ils n'aient pas encore les moyens de vraiment être mobiles, d'aller dans les différents quartiers de la ville, dans les différentes régions du pays, confesse-t-il. J'espère que ça va être renforcé, parce que c'est une priorité. »

D'après l'ONU, à cause du racket, l'Etat ivoirien perd environ 350 milliards de francs CFA par an, soit plus de 500 millions d'euros.
Source: RFI


Mercredi 15 Février 2012 - 09:27


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter