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Les États-Unis rêvent d'une «nouvelle route de la soie» concurrente à celle de la Chine

Est-ce la réponse américaine aux « nouvelles routes de la soie » de Pékin ? Les États-Unis ont proposé, en marge du 18e sommet du G20, un ambitieux projet de couloir logistique reliant l’Inde, l’Europe et même le Moyen-Orient. Un accord de principe a été signé, samedi 9 septembre à New Delhi, entre les États-Unis, l’Inde, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Union européenne, la France, l’Allemagne et l’Italie, annonce la Maison Blanche.



Derrière cet accord de principe, il y a un rêve, celui de Joe Biden : un corridor qui relirait des ports situés en Europe et au Moyen-Orient jusqu’en Asie, à travers un vaste réseaux ferroviaire. « Une nouvelle ère connectée », selon un communiqué de la Maison Blanche.
 
Objectif de Washington : créer des nœuds commerciaux tout en encourageant le développement d’énergies propres. Ce projet passe aussi par la pose de câbles sous-marins, et même d’un couloir d’hydrogène qui relirait les Émirats, l'Arabie saoudite et Israël à travers le port d’Haïfa, mais aussi l’Europe. La ville de Marseille est évoquée. Des « partenaires improbables », concède Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale de Joe Biden. Mais ce n’est encore qu’un projet qui doit aussi, dit-il, « faire progresser l’intégration du Moyen-Orient ».
 
Le calendrier de ce grand projet d’infrastructures reste flou. Mais avec cette annonce, le président américain tente d’occuper l’espace laissé vacant par la Chine, absente de ce G20. Pékin développe de son côté un programme de « nouvelles routes de la soie » à travers des investissements massifs en infrastructures dans plusieurs pays en développement. Un programme très critiqué par la Maison Blanche.

RFI

Dimanche 10 Septembre 2023 - 12:57


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