124 voix pour, 7 contre, 1 nul, 1 bulletin blanc. Les parlementaires centrafricains ont décidé d'accorder en masse leur confiance au gouvernement en votant un budget de 237 milliards de francs CFA pour l'année 2017.
Henri-Marie Dondra, le ministre des Finances s'en félicite : « C'est une grande victoire pour le gouvernement. Nous avons plusieurs piliers. Il faut des réformes en profondeur : le secteur sécuritaire, la relance économique, les investissements. »
L'Union pour le renouveau de la Centrafrique de Anicet-Georges Dologuélé a voté contre. Le parti estime en effet que les questions de sécurité ne sont pas assez prises en compte.
« Je ne peux pas cautionner que le peuple continue de partir dans la brousse et que je puisse encenser le gouvernement, explique André Nalké Dorogo, le vice-président du groupe parlementaire. Si la sécurité était prioritaire, on aurait pu voir les allocations budgétaires pour permettre à la sécurité de revenir très rapidement et éviter que les deux-tiers du territoire soit sous la coupe réglée des groupes armés. »
Avec une enveloppe globale de 27 milliards, soit un peu plus de 11% du budget, ce poste de dépenses sera principalement utilisé pour payer les salaires des militaires et des policiers.
Le gouvernement devra faire voter le mois prochain une loi de finance rectificative, afin de trouver les 33 milliards restant pour parvenir à équilibrer le budget.
Henri-Marie Dondra, le ministre des Finances s'en félicite : « C'est une grande victoire pour le gouvernement. Nous avons plusieurs piliers. Il faut des réformes en profondeur : le secteur sécuritaire, la relance économique, les investissements. »
L'Union pour le renouveau de la Centrafrique de Anicet-Georges Dologuélé a voté contre. Le parti estime en effet que les questions de sécurité ne sont pas assez prises en compte.
« Je ne peux pas cautionner que le peuple continue de partir dans la brousse et que je puisse encenser le gouvernement, explique André Nalké Dorogo, le vice-président du groupe parlementaire. Si la sécurité était prioritaire, on aurait pu voir les allocations budgétaires pour permettre à la sécurité de revenir très rapidement et éviter que les deux-tiers du territoire soit sous la coupe réglée des groupes armés. »
Avec une enveloppe globale de 27 milliards, soit un peu plus de 11% du budget, ce poste de dépenses sera principalement utilisé pour payer les salaires des militaires et des policiers.
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