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RCA: des tirs nourris résonnent dans Bangui

La Centrafrique se réveille une fois de plus dans un climat d’insécurité, voire de terreur. Plusieurs quartiers de la capitale, dont la zone du PK-12, dans le nord de la ville, et celle du fleuve, dans le centre, ont été secoués ce jeudi 5 décembre au petit matin par des échanges de tirs. Le porte-parole de la présidence accuse des partisans de l'ex-président François Bozizé d'être derrière l'attaque, avec l'intention de prendre le pouvoir avant le vote de la résolution de l'ONU, aujourd'hui, au Conseil de sécurité. Le point sur la situation à Bangui.



Des rebelles de l'ancienne Séléka dans les rues de Bangui, le 5 décembre 2013. AFP PHOTO/ SIA KAMBOU
Des rebelles de l'ancienne Séléka dans les rues de Bangui, le 5 décembre 2013. AFP PHOTO/ SIA KAMBOU

Les combats ont commencé tôt ce matin selon notre envoyé spécial à Bangui. Des tirs nourris à l'arme légère et des détonations d'armes lourdes, ont d’abord été signalés vers les quartiers nord de Bangui, avant de progresser en direction du centre de la capitale.
 

Des sources militaires françaises parlent d’attaques coordonnées, sans vouloir se prononcer pour l’instant sur les auteurs de ces attaques.
 

Le porte-parole de la présidence centrafricaine, en revanche, accuse les partisans de l’ancien président François Bozizé d’être derrière l’attaque. L'intention serait de prendre le pouvoir avant le vote de la résolution de l'ONU, aujourd'hui, au Conseil de sécurité. Ce texte doit permettre le renforcement du mandat de la mission africaine sur place, la Misca, et ouvre la voie à une intervention des militaires français dans le cadre de l'opération Sangaris.
 

Leur intention est claire, dit-il : ils veulent prendre le pouvoir avant le vote de la résolution de l’ONU. Mais, ajoute-t-il, la riposte a été organisée. Ce matin, dans le quartier de Boy-Rabe, des centaines de personnes ont quitté leur domicile, par crainte des combats ou par crainte de représailles.

Source : Rfi.fr
 


Dépêche

Jeudi 5 Décembre 2013 - 10:08


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