Un soldat tunisien est emmené à l'hôpital de Kasserine après une embuscade tendue par des jihadistes. REUTERS/Stringer
La patrouille de commando militaire d’élite n’a eu aucune chance. Les circonstances de l’attaque sont encore floues, mais selon les autorités, il s’agirait d’une embuscade tendue par un groupe jihadiste. Neuf soldats auraient été tués. Cinq d’entre eux auraient été égorgés, peut-être post mortem, trois décapités et trois autres encore laissés blessés.
L’assaut s’est déroulé vers 18h près du Mont Chaambi. L’équipe venait en relever une autre dans le cadre des opérations de ratissage menées depuis décembre par l’armée pour tenter de venir de groupes jihadistes liés à Aqmi, logés dans ce maquis de la frontière algérienne. Leurs armes et uniformes ont été récupérés par les assaillants qui sont parvenus à prendre la fuite.
Manifestations à Kasserine
L’annonce de ces morts choque profondément une Tunisie toujours marquée par l’assassinat jeudi du député Mohamed Brahmi. Des centaines de personnes ont manifesté dans les rues de Kasserine, scandant des slogans hostiles à la majorité islamiste, accusée de passivité face à la dégradation sécuritaire en Tunisie.
Le président Moncef Marzouki est intervenu dans la soirée à la télévision pour annoncer trois jours de deuil national. Il a appelé à « l’unité nationale dans la guerre contre le terrorisme ».
Source : Rfi.fr
L’assaut s’est déroulé vers 18h près du Mont Chaambi. L’équipe venait en relever une autre dans le cadre des opérations de ratissage menées depuis décembre par l’armée pour tenter de venir de groupes jihadistes liés à Aqmi, logés dans ce maquis de la frontière algérienne. Leurs armes et uniformes ont été récupérés par les assaillants qui sont parvenus à prendre la fuite.
Manifestations à Kasserine
L’annonce de ces morts choque profondément une Tunisie toujours marquée par l’assassinat jeudi du député Mohamed Brahmi. Des centaines de personnes ont manifesté dans les rues de Kasserine, scandant des slogans hostiles à la majorité islamiste, accusée de passivité face à la dégradation sécuritaire en Tunisie.
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Source : Rfi.fr
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