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Ebola: vers un vaccin expérimental en 2015

Des sociétés de recherche pharmaceutiques ont annoncé que des milliers de vaccins expérimentaux contre le virus Ebola devraient être disponibles début 2015, selon l'Organisation mondiale de la santé. Une lueur d'espoir alors que la maladie a déjà fait près de 3 000 morts depuis mars 2014.



Un scientifique analyse des prélèvements de sang pour étudier le virus Ebola. REUTERS/Misha Hussain
Un scientifique analyse des prélèvements de sang pour étudier le virus Ebola. REUTERS/Misha Hussain

Ces vaccins expérimentaux contre le virus Ebola  sont développés par deux sociétés : la britannique Glaxo Smith Klein (GSK) et l'américaine NewLink Genetics. C'est l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a communiqué cette information ce vendredi matin, lors d'une conférence de presse à Genève.

GSK devrait avoir 10 000 doses de ces vaccins expérimentaux disponibles au début de l'année 2015, d'après Marie-Paule Kieny, sous-directrice générale de l'OMS. NewLink Genetics a de son côté déjà fait don d'un millier de doses, et s'est engagée à en fournir plusieurs milliers d'autres « dans les prochains mois ».

Plus de ZMapp disponible

Des tests cliniques ont commencé aux Etats-Unis, d'autres doivent être mis en place au Mali la semaine prochaine, selon l'OMS. Pour rappel : il n'existe toujours pas de vaccin reconnu contre Ebola ni même de traitement spécifique homologué.  Pour l'instant, d'autres pistes ont été explorées en parallèle, mais à petite échelle avec notamment les doses de sérum dénommé ZMapp administrées à quelques malades ces derniers mois.  Ce traitement n'avait pas encore fait l'objet d'essais cliniques et il n'existe plus de stock disponible. Il y a aussi les transfusions de sang qui devraient être de plus en plus pratiquées à partir du début 2015.

 
 

L'OMS se montre optimiste en affirmant que la mobilisation en cours devrait permettre de développer des vaccins et médicaments « prometteurs », même s'il n'est pas encore possible de dire s'ils seront efficaces avant les tests cliniques. Les pays concernés s'inquiètent du manque de réaction des groupes pharmaceutiques, mais l'ONU souligne  tout de même que le principal problème de la crise est « la faiblesse des systèmes de santé » dans la région, bien avant la lenteur de la recherche.


Rfi.fr

Vendredi 26 Septembre 2014 - 15:40


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