Le Sénégal a commémoré ce jeudi la journée mondiale de la Liberté de la presse à l’instar des autres pays du monde. A l’occasion, le journaliste/formateur Mame Less Camara est revenu sur les causes même de la corruption dont les journalistes sont exposés.
«Il y a trois raisons qui font que les journalistes sont exposés à la corruption. D’abord, il y a une absence de formation ou un déficit de formation de la part des journalistes qui, souvent de bonne foi, pensent que quand on vous donne de l’argent vous devez le prendre automatiquement», déclare le journaliste/formateur.
«Ensuite, poursuit- Mame Lesss Camara, de la part de ceux qui donnent et qui pensent que c’est le prix qui rétribue un service rendu sans se rendre compte que la presse, quand elle fonctionne bien, est un service public, que c’est quelque chose que la presse doit au public».
Ne s’arrêtant pas là, il ajoute qu’ «il y a une troisième raison qui tient à l’éducation des gens de part et d’autre, à la cupidité des uns et au mépris des autres pour le travail fait dans le cadre d’une scène morale professionnelle».
Pour le formateur, «un vrai journaliste, s’il a besoin d’argent, c’est à son patron qu’il doit le demander et pas quelqu’un d’autre».
Membre au tribunal des pères (le tribunal qui doit juger les journalistes en cas de faute), Mame Less Camara est convaincu que pour lutter contre ce délit de corruption : «il faut que les actes de corruption soient autant que possible portés à la connaissance du public et que les organisations professionnelles prennent leur responsabilité».
«Si quelqu’un est convaincu de corruption, le tribunal des pairs, avec le nouveau code de la presse, dispose de moyens, pour non seulement suspendre quelqu’un qui se livre à de tels actes ou bien le faire radier de la profession», conclut-il sur les ondes de «radio Sénégal ».
«Il y a trois raisons qui font que les journalistes sont exposés à la corruption. D’abord, il y a une absence de formation ou un déficit de formation de la part des journalistes qui, souvent de bonne foi, pensent que quand on vous donne de l’argent vous devez le prendre automatiquement», déclare le journaliste/formateur.
«Ensuite, poursuit- Mame Lesss Camara, de la part de ceux qui donnent et qui pensent que c’est le prix qui rétribue un service rendu sans se rendre compte que la presse, quand elle fonctionne bien, est un service public, que c’est quelque chose que la presse doit au public».
Ne s’arrêtant pas là, il ajoute qu’ «il y a une troisième raison qui tient à l’éducation des gens de part et d’autre, à la cupidité des uns et au mépris des autres pour le travail fait dans le cadre d’une scène morale professionnelle».
Pour le formateur, «un vrai journaliste, s’il a besoin d’argent, c’est à son patron qu’il doit le demander et pas quelqu’un d’autre».
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