A en croire le Secrétaire exécutif d’Amnesty international section Sénégal, la répression à coups de grenades lacrymogènes de la marche du Front pour la Défense du Sénégal (FDS) / Mankoo Watù Senegaal (MWS), est tout simplement inacceptable. Selon Seydi Gassama, le chef de l’Etat, Macky Sall a raté là «une grosse occasion de donner une leçon de démocratie pour toute l’Afrique de l’Ouest». Dopant l’opposition, il les invite à ne pas se laisser faire.
«Je crois qu’hier le président Macky Sall a raté une grosse occasion de montrer que la démocratie fonctionne au Sénégal. Il aurait dû autoriser l’opposition à marcher tranquillement jusqu’au ministère de l’Intérieur, rencontrer le ministre, lui dire leurs doléances et s’en aller tranquillement. Cela aurait été une grande leçon de démocratie pour toute l’Afrique de l’Ouest. Malheureusement, il a choisi la voie de la répression et continué à exhiber l’arrêté d’Ousmane Ngom; un arrêté scélérat et illégal parce qu’il y a eu la manifestation de Sidy Lamine Niass sur la Place de l’Indépendance, donc à un jet de pierre de la Présidence de la République, il ne s’est rien passé. Eux-mêmes le 23 juin, ils ont manifesté à l’Assemblée national. Donc, nous ne voyons pas pourquoi interdire aux partis politiques légalement constitués de manifester en centre- ville. C’est une interdiction illégale et l’opposition doit continuer à défier ces interdictions et exiger de manifester devant les symboles de la Nation pour exprimer leur mécontentement », rage le défenseur des droits de l’homme au micro de la Rfm.
«Je crois qu’hier le président Macky Sall a raté une grosse occasion de montrer que la démocratie fonctionne au Sénégal. Il aurait dû autoriser l’opposition à marcher tranquillement jusqu’au ministère de l’Intérieur, rencontrer le ministre, lui dire leurs doléances et s’en aller tranquillement. Cela aurait été une grande leçon de démocratie pour toute l’Afrique de l’Ouest. Malheureusement, il a choisi la voie de la répression et continué à exhiber l’arrêté d’Ousmane Ngom; un arrêté scélérat et illégal parce qu’il y a eu la manifestation de Sidy Lamine Niass sur la Place de l’Indépendance, donc à un jet de pierre de la Présidence de la République, il ne s’est rien passé. Eux-mêmes le 23 juin, ils ont manifesté à l’Assemblée national. Donc, nous ne voyons pas pourquoi interdire aux partis politiques légalement constitués de manifester en centre- ville. C’est une interdiction illégale et l’opposition doit continuer à défier ces interdictions et exiger de manifester devant les symboles de la Nation pour exprimer leur mécontentement », rage le défenseur des droits de l’homme au micro de la Rfm.
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