Pas du tout surpris par la sentence (perpétuité) rendue par les Chambres Africaines Extraordinaires (CAE) contre leur client, Hissein Habré, Me Ibrahima Diawara et Cie n’entendent pas faire appel. La défense de l’ancien président Tchadien en laisse la responsabilité aux avocats commis d’office.
«On n’est pas surpris. On avait dit depuis fort longtemps que cette affaire n’avait qu’une seule solution qu’est la condamnation du président Hissein Habré. Mais on est satisfait d’une part. Ceux qui ont entendu le président Kam lire le délibéré, ont eu l’image d’un élève de CI qui était devant son livre de lecture qu’il venait d’ouvrir pour la première fois. On s’est même posé la question de savoir si c’est lui qui a rédigé cette décision. Lire quelque chose qu’on a rédigé devrait être beaucoup plus naturel. On a senti qu’il avait du mal à articuler les mots qu’il est censé avoir écrit. Ce procès est une affaire politique et l’est restée », vilipende le conseil.
Quant au recours, la robe noire sert qu’«(ils l’ont) dépassé ». «Le jour où les Chambres ont décidé que nous n’allons pas défendre notre client comme nous le voulons, qu’elles aient choisi des avocats qui plaident contre la volonté du président Habré, c’était plié d’avance. L’appel est un problème qui interpelle mes confrères qui ont choisi la responsabilité de plaider devant les CAE», scande Me Ibrahima Diawara.
«On n’est pas surpris. On avait dit depuis fort longtemps que cette affaire n’avait qu’une seule solution qu’est la condamnation du président Hissein Habré. Mais on est satisfait d’une part. Ceux qui ont entendu le président Kam lire le délibéré, ont eu l’image d’un élève de CI qui était devant son livre de lecture qu’il venait d’ouvrir pour la première fois. On s’est même posé la question de savoir si c’est lui qui a rédigé cette décision. Lire quelque chose qu’on a rédigé devrait être beaucoup plus naturel. On a senti qu’il avait du mal à articuler les mots qu’il est censé avoir écrit. Ce procès est une affaire politique et l’est restée », vilipende le conseil.
Quant au recours, la robe noire sert qu’«(ils l’ont) dépassé ». «Le jour où les Chambres ont décidé que nous n’allons pas défendre notre client comme nous le voulons, qu’elles aient choisi des avocats qui plaident contre la volonté du président Habré, c’était plié d’avance. L’appel est un problème qui interpelle mes confrères qui ont choisi la responsabilité de plaider devant les CAE», scande Me Ibrahima Diawara.
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