La conférence de presse du maire de Keur Massar Sud, Mouhamed Bilal Diatta qui devait avoir lieu ce mercredi au terrain de sport et de culture Aiguillon de l’unité 4 des Parcelles Assainies a été empêchée par la gendarmerie. Des affrontements ont éclaté entre des jeunes et les pandores. Deux journalistes ont été arrêtés. Et les matériels de certains d'entre eux, composés de micros, trépieds entre autres ont été également confisqués.
L’annonce de la construction d’une préfecture à Keur Massar sur ledit terrain historiquement utilisé par la population locale est à l'origine de cet incident. Une telle annonce a soulevé la colère de la population notamment les jeunes. Le maire a finalement rebroussé chemin pour tenir sa conférence dans les locaux de la mairie de Keur Massar Sud d'où il a interpellé le président de la République Bassirou Diomaye Faye sur ce conflit qui oppose les jeunes à l'Etat.
« Le département de Keur Massar manque de beaucoup d’infrastructures. Il faut dire qu’au même titre que le reste des départements du Sénégal qui ont des infrastructures, c’est de la même manière que Keur Massar doit en bénéficier. Le terrain Aiguillon de l’unité 4 des Parcelles Assainies sert depuis longtemps de lieu de vie communautaire, accueillant des activités sportives, éducatives et culturelles essentielles au tissu social local.… J'invite le président de la République Bassirou Diomaye à écouter l'appel de ces jeunes. Ils ont besoin de cet espace pour leurs activités sportives. C'est pourquoi j'invite les autorités à arrêter les travaux en attendant de trouver des solutions », a déclaré le maire de Keur Massar sud.
Par ailleurs, il a invité les jeunes à plus de retenue et de privilégier le dialogue. « On ne souhaiterait pas qu'un jeune se blesse ou qu'il soit arrêté. Donc laissez nous du temps pour qu'on puisse discuter avec les autorités pour trouver des solutions », a sollicité le maire de Keur Massar sud Bilal Diatta.
Pour sa part, le maire de la commune de Keur Massar Nord Adama Sarr, a annoncé un recours en annulation devant la Cour Suprême concernant la construction de la nouvelle préfecture de Keur Massar. Le maire, qui s’oppose fermement à ce projet, a dénoncé un manque de transparence et un « forcing » sur le dos de la commune et de ses habitants.
« Aucun document officiel, ni courrier du ministère de l'Intérieur ou de la préfecture n’a été reçu par la commune concernant la construction de la préfecture. Dans le plan initial des Parcelles Assainies de Keur Massar, l’espace en question était destiné à la construction d’une école, et non d’une préfecture. Il est inacceptable que des décisions aussi importantes soient prises sans concertation avec les populations locales et sans que les procédures légales soient respectées », a martelé le maire Adama Sarr.
Déterminé, l'édile de Keur Massar Nord ne compte pas lâcher le morceau. « Ce projet de préfecture est une aberration, et nous allons tout faire pour le faire annuler », dit-il.
« Les gendarmes nous ont trouvés sur place et nous ont demandé de dégager et ont commencé à confisquer nos matériels. C’est ainsi qu’ils nous ont embarqués dans leur véhicule avant de nous déposer quelque part. Nos matériels de travail ont été récupérés après. Mais un de nos confrères de banlieuactu, Ibra Lo n’a pas été relâché. Je ne connais pas les raisons. Il y avait aussi un confrère de Keurmasar infos », a témoigné Bacary Cissé.
Il faut dire que la construction d’une préfecture est une nécessitée administrative, surtout dans une zone en pleine expansion comme Keur Massar. Cependant, l’absence de dialogue avec les populations directement concernées suscite des tensions.
L’annonce de la construction d’une préfecture à Keur Massar sur ledit terrain historiquement utilisé par la population locale est à l'origine de cet incident. Une telle annonce a soulevé la colère de la population notamment les jeunes. Le maire a finalement rebroussé chemin pour tenir sa conférence dans les locaux de la mairie de Keur Massar Sud d'où il a interpellé le président de la République Bassirou Diomaye Faye sur ce conflit qui oppose les jeunes à l'Etat.
« Le département de Keur Massar manque de beaucoup d’infrastructures. Il faut dire qu’au même titre que le reste des départements du Sénégal qui ont des infrastructures, c’est de la même manière que Keur Massar doit en bénéficier. Le terrain Aiguillon de l’unité 4 des Parcelles Assainies sert depuis longtemps de lieu de vie communautaire, accueillant des activités sportives, éducatives et culturelles essentielles au tissu social local.… J'invite le président de la République Bassirou Diomaye à écouter l'appel de ces jeunes. Ils ont besoin de cet espace pour leurs activités sportives. C'est pourquoi j'invite les autorités à arrêter les travaux en attendant de trouver des solutions », a déclaré le maire de Keur Massar sud.
Par ailleurs, il a invité les jeunes à plus de retenue et de privilégier le dialogue. « On ne souhaiterait pas qu'un jeune se blesse ou qu'il soit arrêté. Donc laissez nous du temps pour qu'on puisse discuter avec les autorités pour trouver des solutions », a sollicité le maire de Keur Massar sud Bilal Diatta.
Pour sa part, le maire de la commune de Keur Massar Nord Adama Sarr, a annoncé un recours en annulation devant la Cour Suprême concernant la construction de la nouvelle préfecture de Keur Massar. Le maire, qui s’oppose fermement à ce projet, a dénoncé un manque de transparence et un « forcing » sur le dos de la commune et de ses habitants.
« Aucun document officiel, ni courrier du ministère de l'Intérieur ou de la préfecture n’a été reçu par la commune concernant la construction de la préfecture. Dans le plan initial des Parcelles Assainies de Keur Massar, l’espace en question était destiné à la construction d’une école, et non d’une préfecture. Il est inacceptable que des décisions aussi importantes soient prises sans concertation avec les populations locales et sans que les procédures légales soient respectées », a martelé le maire Adama Sarr.
Déterminé, l'édile de Keur Massar Nord ne compte pas lâcher le morceau. « Ce projet de préfecture est une aberration, et nous allons tout faire pour le faire annuler », dit-il.
« Les gendarmes nous ont trouvés sur place et nous ont demandé de dégager et ont commencé à confisquer nos matériels. C’est ainsi qu’ils nous ont embarqués dans leur véhicule avant de nous déposer quelque part. Nos matériels de travail ont été récupérés après. Mais un de nos confrères de banlieuactu, Ibra Lo n’a pas été relâché. Je ne connais pas les raisons. Il y avait aussi un confrère de Keurmasar infos », a témoigné Bacary Cissé.
Il faut dire que la construction d’une préfecture est une nécessitée administrative, surtout dans une zone en pleine expansion comme Keur Massar. Cependant, l’absence de dialogue avec les populations directement concernées suscite des tensions.
Autres articles
-
Bras de fer Médias-État : l'Appel envisage d’ester en justice pour réparation financière
-
Tivaouane : Seydi Gassama invite "l’Etat à arrêter les démolitions d’habitations" pouvant créer 500 sans abris
-
"Des milliards perdus, des promesses non tenues, incompétence", Ameth Diallo liste les gaffes de..
-
Saint-Louis : 96 migrants secourus au large par la Marine nationale
-
Kolda : 50 enfants bénéficient d’un camp de chirurgie pédiatrique au centre hospitalier régional





Bras de fer Médias-État : l'Appel envisage d’ester en justice pour réparation financière


