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​Insécurité routière : PAGOTRANS en synergie avec la presse pour sensibiliser les usagers



Le Programme d'appui à la gouvernance dans le secteur des Transports terrestres (PAGOTRANS) en synergie avec la presse prône une stratégie de communication pour le changement de comportement des usagers de la route incluant les conducteurs privés et professionnels. L'idée est de faire face à l’insécurité routière, la diminution, voire l’éradication de la surcharge à l’essieu et surtout la baisse de la pollution de l’air due au transport terrestre.
 
« Nous allons jeter aujourd’hui les bases de partenariat ou une collaboration entre la presse et le secteur des transports. Cet atelier de sensibilisation et d’information des acteurs de la presse va permettre de promouvoir une meilleure maîtrise des problématiques liés à la sécurité routière, la pollution de l’air, la charge à l’essieu et aussi la place des femmes dans le secteur des transports. Il s’agira de mettre en œuvre une petite structure de journalistes qui vont être des partenaires stratégiques. Sur le patrimoine routier, l’Etat investi près de 50 milliards de F CFA par an pour l’entretien de ce patrimoine. Et nous savons toutes les conséquences négatives qui peuvent impacter ce patrimoine », a déclaré Boubacar Diop secrétaire Générale l'Agence nationale de Sécurité Routière (ANASER) en marge d’un atelier organisé dans le cadre du programme d’appui à la gouvernance des transports terrestres qui est financé par l’Union européenne dans le cadre du 11 Fonds d’entretien routier (FED).
 
Parlant du volet socioéconomique, M. Diop soutient que celui est supporté avec la prise en charge médicale des victimes qui constitue un enjeu économique majeur dans la mise en œuvre des collectivités. « La forte volonté politique en faveur de la lutte contre les accidents de la route est matérialisée avec la mise en place de création de l’agence nationale de sécurité routière. Cette agence a été motivée par la réforme sur la loi d’orientation et d’organisation des transports terrestres. C’est la loi 2020-25 du 3 juillet 2020 », dit-il.
 
A en croire M. Diop, ces accidents sont causés souvent par le comportement inadéquat des chauffeurs, l’excès de vitesse, conduite en état d’ivresse, etc. Suffisant pour lui de renforcer la communication et la sensibilisation.


Des pertes énormes qui peuvent se répercuter sur le PIB ?
 
« Oui ! C’est avec des pertes de PIB de 3 à 5% au niveau national et surtout si on ne fait rien, on risque d’aller jusqu’à 20%. Cela veut dire que les efforts de développement sont absorbés dans les accidents. C’est un drame pour tous les pays qui cherchent à émerger », indique le secrétaire général d'ANASER.
 
Cas du Sénégal ?
Boubacar Diop a jeté un regard spécifique sur le cas du Sénégal. Selon lui,« le pays est confronté à ce problème au même titre que les autres pays. La situation au Sénégal, c’est comme les chiffres mondiaux. Ce sont les usagers jeunes qui sont les plus vulnérables. On doit l’améliorer même si beaucoup d’efforts sont consentis, on doit continuer d’améliorer la sécurité des infrastructures en tenant compte de ces usagers vulnérables, par piétons, les intersections, les routes qui ont un profilage beaucoup plus sécurisé. L’on se rend compte qu’il y a une méconnaissance du code de la route et une difficulté à le faire appliquer, que le gouvernement cherche à changer aujourd’hui ».
 
Les défis ?
 
Parlant des défis, il avoue que c’est d’arriver à des opérations coordonnées au niveau des routes, des véhicules et des conducteurs. C’est aussi, dit-il, « parvenir à avoir des actions préventives et ne plus attendre qu’on intervienne après l’accident et d'appliquer la loi. Parce qu’il faudrait bien qu’on applique en un moment donner la limitation de vitesse. On devrait arriver à ça un jour ».
 


Samedi 2 Juillet 2022 - 16:26


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