La législation sur le parrainage politique, constitue souvent un moyen visant à consolider la démocratie représentative. Mais pour certains acteurs politiques et citoyens, il s’agit simplement d’un subterfuge adopté par les gouvernants pour «exclure la concurrence que certains partis politiques peuvent bien imposer». C'est ce pensent certaines organisations de la société civile sénégalaise dont FRAPP et Y en a marre.
Utilisée en 2019 lors des élections présidentielles pour une régulation du champ politique, le système de parrainage est de nouveau introduit dans le code électoral pour les élections législatives du 31 juillet 2022. Dans un récent communiqué, la Direction générale des élections (Dge), tenant compte de l'article L149-3 et R 76-4 du code électoral, a informé que le nombre requis de parrains pour chaque parti est fixé à 34.580 électeurs représentants un minimum de 0,5 % et de 55.327 électeurs représentant le maximum de 0,8 % du fichier général des électeurs.
La Cedeao avait imparti un délai de six (6) mois, à compter de la notification qui lui en sera faite, pour soumettre à la Cour un rapport concernant l’exécution de la présente décision, mais rien n’a été fait dans ce sens par l’Etat du Sénégal. « Les formations politiques et les citoyens doivent être rétablis dans leurs droits, c’est-à-dire, le droit de participer librement aux élections ». À en croire Guy Marius Sagna, cette décision de la cour de justice de la Cedeao à l’encontre de Macky Sall n’a pas été respectée. Par conséquent, il demande pour ne pas dire "ordonne" à l’Etat du Sénégal de « lever tous les obstacles à une libre participation aux élections consécutifs à cette modification par la suppression du système du parrainage électoral ».
Une violation des droits des Sénégalais
Sur la même lancée que Guy Marius Sagna, Thiat et Abdou Karim Gueye alias Xrum Xax dénoncent le fait que cette loi sur le parrainage « viole le secret de vote en obligeant les électeurs à déclarer à l’avance à quel candidat, ils ont l’intention d’accorder leur suffrage et ainsi permettre de savoir qui va gagner ou pas ». En plus de toutes ces « violations », des droits des Sénégalais, ils estiment qu’ « interdire la candidature d’une organisation ou personne n’ayant commis aucune infraction particulière, revient à instituer une sorte de délit d’opinion qui est évidemment inacceptable ».
Par ailleurs, les mouvements de la société civile, exhortent tous les jeunes en âge de voter d’aller s’inscrire sur les listes et à utiliser leur carte électeur comme arme pour effectuer un vote de sanction contre le régime en place. Prêt à tout pour supprimer le parrainage du code. Guy Marius Sagna déclare qu’ils descendront dans les rues et qu’ils ne reculeront devant rien.
Le parrainage un instrument de filtrage
Prenant la parole, Dame Mbodj a abordé la question de la caution qu'il juge "exhaustive", elle s'élève à 15 millions de FCFA). Le représentant de la Coalition citoyenne le peuple déclare que ceci est un moyen de filtrage, car elle est fixée pour « les riches ». « C’est un instrument de filtrage. Cette option a toujours été utilisée, mais personne ne s'en est occupé comme on le fait avec le parrainage. En définitive, ceci est pour simplement se débarrasser des candidats de taille afin de pouvoir faire ce que bon lui semble (Macky Sall) », tempête Dame Mbodj.
La Cour de justice de la Cedeao avait ordonné en avril 2021 à l’Etat du Sénégal de supprimer le parrainage citoyen et de rétablir les formations politiques et les citoyens dans leurs droits. Ce, parce que le système de parrainage selon la Cedeao met en cause « la violation du droit de libre participation aux élections, la violation du secret de vote, entre autres ».
Utilisée en 2019 lors des élections présidentielles pour une régulation du champ politique, le système de parrainage est de nouveau introduit dans le code électoral pour les élections législatives du 31 juillet 2022. Dans un récent communiqué, la Direction générale des élections (Dge), tenant compte de l'article L149-3 et R 76-4 du code électoral, a informé que le nombre requis de parrains pour chaque parti est fixé à 34.580 électeurs représentants un minimum de 0,5 % et de 55.327 électeurs représentant le maximum de 0,8 % du fichier général des électeurs.
La Cedeao avait imparti un délai de six (6) mois, à compter de la notification qui lui en sera faite, pour soumettre à la Cour un rapport concernant l’exécution de la présente décision, mais rien n’a été fait dans ce sens par l’Etat du Sénégal. « Les formations politiques et les citoyens doivent être rétablis dans leurs droits, c’est-à-dire, le droit de participer librement aux élections ». À en croire Guy Marius Sagna, cette décision de la cour de justice de la Cedeao à l’encontre de Macky Sall n’a pas été respectée. Par conséquent, il demande pour ne pas dire "ordonne" à l’Etat du Sénégal de « lever tous les obstacles à une libre participation aux élections consécutifs à cette modification par la suppression du système du parrainage électoral ».
Une violation des droits des Sénégalais
Sur la même lancée que Guy Marius Sagna, Thiat et Abdou Karim Gueye alias Xrum Xax dénoncent le fait que cette loi sur le parrainage « viole le secret de vote en obligeant les électeurs à déclarer à l’avance à quel candidat, ils ont l’intention d’accorder leur suffrage et ainsi permettre de savoir qui va gagner ou pas ». En plus de toutes ces « violations », des droits des Sénégalais, ils estiment qu’ « interdire la candidature d’une organisation ou personne n’ayant commis aucune infraction particulière, revient à instituer une sorte de délit d’opinion qui est évidemment inacceptable ».
Par ailleurs, les mouvements de la société civile, exhortent tous les jeunes en âge de voter d’aller s’inscrire sur les listes et à utiliser leur carte électeur comme arme pour effectuer un vote de sanction contre le régime en place. Prêt à tout pour supprimer le parrainage du code. Guy Marius Sagna déclare qu’ils descendront dans les rues et qu’ils ne reculeront devant rien.
Le parrainage un instrument de filtrage
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