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​Les aéroports du Sénégal secoués par d’énormes difficultés : Djibril Sakho sonne l’alerte

Le coordonnateur général de l’intersyndicale des travailleurs des Aéroports du Sénégal (ADS), tire la sonnette d’alarme sur la situation des aéroports du Sénégal. Djibril Sakho informe que depuis le transfert de l’aéroport de Dakar à Diass les aéroports du Sénégal sont secoués par d’énormes difficultés parmi lesquelles, «l’Insuffisance de budget».



​Les aéroports du Sénégal secoués par d’énormes difficultés : Djibril Sakho sonne l’alerte
Insuffisance de budget, marge de  manœuvre réduite, menace sur la sécurité des aéroports, tels sont les maux dont souffrent les aéroports du Sénégal depuis le basculement de l’aéroport de Dakar à Diass. C’est ce qu’a déclaré le coordonnateur général des travailleurs des ADS,  Djibril Sakho qui informe que les ADS sont aujourd’hui, dans l’incapacité de régler tous ces problèmes.

 «Depuis le transfert de l’aéroport de Dakar vers l’aéroport de Dias, nous avons d’énormes difficultés liées aujourd’hui, à un budget qui, à nos yeux nous, semble dérisoire pour le fonctionnement et les charges de manière générale aux niveaux des aéroports du Sénégal. Ces difficultés, aujourd’hui constituent une très grande menace pour les aéroports du Sénégal»», a déclaré le coordonnateur général des travailleurs des ADS.

Djibril Sakho de rappeler que pour ce budget de 2,5 milliards, les ADS doivent gérer une partie de l’aéroport de Dakar, de Saint-Louis, de Cap SKiring, Ziguinchor,  de Tambacounda, Kédougou, Ourossogui, Matam, Bakel etc». Avant de se poser la question de savoir : «Comment avec un tel budget peut-on gérer tous ces aéroports ?

A l’en croire, des problèmes subsistent partout parce qu'au sein des aéroports du Sénégal. La marge des manœuvres qui doit permettre à réparer même une piste dégradée n’existe pas.

«Aucune intervention ne peut être faite à ce niveau. Les parkings qui sont dans des états dégradés, ne peuvent faire l’objet de réparation parce que les ADS n’ont pas le budget qui doit leur permettre  de la faire», peste-t-il sur les ondes de Sud Fm. 

Pire, «au niveau de la sécurité où se trouvent les pompiers d’aérodrome ou bien les poudres qui doivent permettre de faire des interventions en cas de pétrins n’existent pas, ou encore les réserves sont minimes parce que les ADS sont dans l’incapacité d’acheter ce produit», conclut-il.

Aminata Diouf

Mercredi 23 Mai 2018 - 15:24


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