Lors de la séance des questions d’actualité ce vendredi, le ministre de l’Intérieur, Me Bamba Cissé, est revenu sur la vaste opération de dégagement de l’espace public lancée fin septembre 2024 à Dakar.
Le ministre a tenu à préciser la nature de cette initiative, il s’agit, selon lui, d’une « opération de réorganisation de l’espace public » et non d’un simple déguerpissement. Répondant au député Pape Djibril Fall qui l’avait interpellé sur le sujet, Me Bamba Cissé a invité les parlementaires à mieux s’imprégner des textes qu’ils votent. « Ceux qui défendent certaines activités doivent se référer aux lois qu’ils votent avant de les défendre. Tu ne peux pas voter une loi et, quand on l’applique, t’opposer à son application », a-t-il affirmé.
Il a notamment rappelé la Loi n° 67-50 de novembre 1967, qui réglemente les activités sur la voie publique et prévoit des sanctions pouvant aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement. Le ministre a souligné que le gouvernement se contente d’appliquer ce texte.
Me Bamba Cissé a également insisté sur le fait que « la discipline et l’ordre sont la base du développement de tout pays ». Il a cité en exemple le Rwanda et l’Éthiopie, qui, selon lui, ont connu un rebond économique grâce à ces principes, après avoir été devancés par le Sénégal. « C’est ça que nous voulons amener au Sénégal, et nous allons le réussir, car nous assumons cette opération de désencombrement de l’espace public, et nous allons la poursuivre », a-t-il martelé.
Selon le ministre, cette opération, qui vise à lutter contre l’insalubrité, l’insécurité et l’occupation anarchique des sols, a été préparée en coordination avec les gouverneurs des différentes villes. « Une circulaire a été adressée aux gouverneurs afin qu’ils identifient toutes les zones encombrées et envisagent leur dégagement », a-t-il expliqué. Il a ajouté : « Il n’est interdit à personne de travailler, mais il faut de l’ordre et de la salubrité dans leur commerce. Le trottoir est pour les piétons, la route pour la circulation, et le marché pour les marchands. C’est ainsi qu’un pays fonctionne. »
En conclusion, Me Bamba Cissé a réaffirmé que l’objectif n’est pas d’entraver les activités commerciales, mais de faire respecter la loi. « Si nous avions appliqué les sanctions pénales prévues par les textes, cela aurait été bien plus difficile pour les contrevenants », a-t-il averti.
Le ministre a tenu à préciser la nature de cette initiative, il s’agit, selon lui, d’une « opération de réorganisation de l’espace public » et non d’un simple déguerpissement. Répondant au député Pape Djibril Fall qui l’avait interpellé sur le sujet, Me Bamba Cissé a invité les parlementaires à mieux s’imprégner des textes qu’ils votent. « Ceux qui défendent certaines activités doivent se référer aux lois qu’ils votent avant de les défendre. Tu ne peux pas voter une loi et, quand on l’applique, t’opposer à son application », a-t-il affirmé.
Il a notamment rappelé la Loi n° 67-50 de novembre 1967, qui réglemente les activités sur la voie publique et prévoit des sanctions pouvant aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement. Le ministre a souligné que le gouvernement se contente d’appliquer ce texte.
Me Bamba Cissé a également insisté sur le fait que « la discipline et l’ordre sont la base du développement de tout pays ». Il a cité en exemple le Rwanda et l’Éthiopie, qui, selon lui, ont connu un rebond économique grâce à ces principes, après avoir été devancés par le Sénégal. « C’est ça que nous voulons amener au Sénégal, et nous allons le réussir, car nous assumons cette opération de désencombrement de l’espace public, et nous allons la poursuivre », a-t-il martelé.
Selon le ministre, cette opération, qui vise à lutter contre l’insalubrité, l’insécurité et l’occupation anarchique des sols, a été préparée en coordination avec les gouverneurs des différentes villes. « Une circulaire a été adressée aux gouverneurs afin qu’ils identifient toutes les zones encombrées et envisagent leur dégagement », a-t-il expliqué. Il a ajouté : « Il n’est interdit à personne de travailler, mais il faut de l’ordre et de la salubrité dans leur commerce. Le trottoir est pour les piétons, la route pour la circulation, et le marché pour les marchands. C’est ainsi qu’un pays fonctionne. »
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