Mamadou Aliou Diallo, membre éminent de la task force communication de la coalition Diomaye-Président, s'est exprimé ce dimanche sur la crise universitaire et la grève des étudiants, en insistant sur la nécessité de promouvoir la communication non violente et en réaffirmant le droit absolu à la bourse pour les étudiants.
Invité de l'émission Jury du dimanche (JDD) sur iradio, M. Diallo a commencé par saluer la démarche des étudiants. « Il faut d'abord féliciter et encourager les étudiants. Aujourd'hui, un étudiant en M1, c'est un bac plus 4, bac plus 5 », a-t-il déclaré.
Abordant le cœur du problème, celui des bourses, notamment pour les étudiants en Master, Mamadou Aliou Diallo a été catégorique : « La bourse, alors, c'est un droit. Ils ont le droit d'avoir la bourse ».
Il a cependant souligné les possibles contraintes temporelles liées à la transition de la Licence au Master : « Nous tous, on connaît l'université. La bourse, alors, c'est un droit. Ils ont le droit d'avoir la bourse. Maintenant, le peu de choses que je connais par rapport à ça, c'est que ce sont les étudiants de master. Les étudiants de licence, les examens au mois de mars, exemple. Ils s'inscrivent ou bien une candidature pour le master. Le temps que les professeurs finissent la correction et autres….».
L'invité a toutefois tenu à rassurer en félicitant l'action gouvernementale : "Je pense que le directeur des bourses, M. Diatta, et le ministère, chargé de l'enseignement supérieur Daouda Ngom, est en train de faire un travail extraordinaire par rapport à ça ».
M. Diallo a ensuite lancé un appel chaleureux à l'apaisement et au dialogue, mettant en avant les principes de la communication non violente. Pour lui, si la réclamation des bourses est un "droit le plus absolu", le plus important demeure « cette entente paisible qu'ils doivent avoir avec les autorités ».
Il a d'ailleurs noté des signaux positifs : « Hier, j'ai entendu un syndicaliste, un président de l'amical, dire des choses qui sont très positives, qu'il n'exclut pas le dialogue ».
Le communicant a insisté sur la ferme volonté des plus hautes autorités à résoudre le conflit par la discussion. « Je pense que le président de la République a donné des instructions très fermes et très formelles au ministère... et à la direction des bourses de discuter avec eux », a-t-il soutenu.
Selon lui, le dialogue est « très pondérant et très positif » pour que les parties « puissent s'asseoir autour de la table, communiquer et négocier » afin de « trouver un terrain d'entente » et un « canevas très positif pour qu'ils retrouvent les amphithéâtres ».
Rappelant la forte composante professionnelle des études de Master (70% en entreprise), M. Diallo a conclu en valorisant le potentiel des étudiants : « Les étudiants qui viennent dans les entreprises, ce sont des gens qui ont un bagage assez conséquent et assez fourni, qui pourront à la limite gagner 3, 4 ou même 5 fois de plus leurs bourses ».
Invité de l'émission Jury du dimanche (JDD) sur iradio, M. Diallo a commencé par saluer la démarche des étudiants. « Il faut d'abord féliciter et encourager les étudiants. Aujourd'hui, un étudiant en M1, c'est un bac plus 4, bac plus 5 », a-t-il déclaré.
Abordant le cœur du problème, celui des bourses, notamment pour les étudiants en Master, Mamadou Aliou Diallo a été catégorique : « La bourse, alors, c'est un droit. Ils ont le droit d'avoir la bourse ».
Il a cependant souligné les possibles contraintes temporelles liées à la transition de la Licence au Master : « Nous tous, on connaît l'université. La bourse, alors, c'est un droit. Ils ont le droit d'avoir la bourse. Maintenant, le peu de choses que je connais par rapport à ça, c'est que ce sont les étudiants de master. Les étudiants de licence, les examens au mois de mars, exemple. Ils s'inscrivent ou bien une candidature pour le master. Le temps que les professeurs finissent la correction et autres….».
L'invité a toutefois tenu à rassurer en félicitant l'action gouvernementale : "Je pense que le directeur des bourses, M. Diatta, et le ministère, chargé de l'enseignement supérieur Daouda Ngom, est en train de faire un travail extraordinaire par rapport à ça ».
M. Diallo a ensuite lancé un appel chaleureux à l'apaisement et au dialogue, mettant en avant les principes de la communication non violente. Pour lui, si la réclamation des bourses est un "droit le plus absolu", le plus important demeure « cette entente paisible qu'ils doivent avoir avec les autorités ».
Il a d'ailleurs noté des signaux positifs : « Hier, j'ai entendu un syndicaliste, un président de l'amical, dire des choses qui sont très positives, qu'il n'exclut pas le dialogue ».
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