La visite officielle du Premier ministre Ousmane Sonko en Mauritanie a apporté des avancées significatives pour les pêcheurs sénégalais. Nouakchott a en effet consenti à augmenter le nombre de licences de pêche accordées au Sénégal, une décision saluée par le secrétaire général du Syndicat National Autonome des Pêcheurs du Sénégal, qui la considère comme un pas positif.
Cependant, des incertitudes subsistent quant au sort du matériel de pêche saisi par les gardes-côtes mauritaniens, notamment les pirogues appartenant aux pêcheurs de Guet-Ndar.
« Le Premier ministre Ousmane Sonko a effectué une visite officielle en Mauritanie, et cette démarche a porté ses fruits. Le Sénégal a signé des accords de pêche avec la Mauritanie, qui permettent aux pêcheurs de Saint-Louis de bénéficier chaque année de 500 licences, représentant un quota de 50 000 tonnes de poissons pélagiques. Cependant, ce quota reste insuffisant compte tenu du nombre important de pirogues à Saint-Louis », a déclaré Moustapha Dieng, secrétaire général des pêcheurs sénégalais, sur iRadio.
Il a également souligné que, sur un total de plus de 800 pirogues, seulement 250 bénéficient actuellement de l'autorisation de pêcher en Mauritanie, une situation problématique selon lui. « Durant cette visite, nous avons appris qu’Ousmane Sonko a réussi à négocier une augmentation du nombre de licences. Toutefois, nous ignorons encore le nombre précis de licences obtenues », a-t-il ajouté.
Concernant les pirogues arraisonnées, Moustapha Dieng a exprimé son désarroi : « La loi mauritanienne est stricte. Toute embarcation entrant sans autorisation dans leur zone économique exclusive est considérée comme un bateau pirate et peut être saisie ou confisquée. Contrairement au Sénégal, où une amende permet de récupérer le matériel, il est quasiment impossible de récupérer une pirogue en Mauritanie. Sous les présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, des négociations permettaient aux pêcheurs de Guet-Ndar de récupérer leur matériel. Mais, durant les 12 ans de Macky Sall, aucune pirogue n’a été restituée », a-t-il déploré.
Cependant, des incertitudes subsistent quant au sort du matériel de pêche saisi par les gardes-côtes mauritaniens, notamment les pirogues appartenant aux pêcheurs de Guet-Ndar.
« Le Premier ministre Ousmane Sonko a effectué une visite officielle en Mauritanie, et cette démarche a porté ses fruits. Le Sénégal a signé des accords de pêche avec la Mauritanie, qui permettent aux pêcheurs de Saint-Louis de bénéficier chaque année de 500 licences, représentant un quota de 50 000 tonnes de poissons pélagiques. Cependant, ce quota reste insuffisant compte tenu du nombre important de pirogues à Saint-Louis », a déclaré Moustapha Dieng, secrétaire général des pêcheurs sénégalais, sur iRadio.
Il a également souligné que, sur un total de plus de 800 pirogues, seulement 250 bénéficient actuellement de l'autorisation de pêcher en Mauritanie, une situation problématique selon lui. « Durant cette visite, nous avons appris qu’Ousmane Sonko a réussi à négocier une augmentation du nombre de licences. Toutefois, nous ignorons encore le nombre précis de licences obtenues », a-t-il ajouté.
Concernant les pirogues arraisonnées, Moustapha Dieng a exprimé son désarroi : « La loi mauritanienne est stricte. Toute embarcation entrant sans autorisation dans leur zone économique exclusive est considérée comme un bateau pirate et peut être saisie ou confisquée. Contrairement au Sénégal, où une amende permet de récupérer le matériel, il est quasiment impossible de récupérer une pirogue en Mauritanie. Sous les présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, des négociations permettaient aux pêcheurs de Guet-Ndar de récupérer leur matériel. Mais, durant les 12 ans de Macky Sall, aucune pirogue n’a été restituée », a-t-il déploré.
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