Khalifa Sall ne s’est pas montré tendre envers l’Etat en cette 4e semaine de procès. En effet, interrogé par les avocats de la défense, le maire de Dakar est revenu en long et en large sur ce qu’il considère comme étant la source de ses bisbilles avec le régime en place.
D’emblée, le maire de la capitale sénégalaise a annoncé la couleur en réaffirmant que «ce procès est politique». Avant d’explique qu’au lendemain de la victoire du chef de l’Etat à l’élection présidentielle de 2012, le camp de celui-ci lui avait proposé de s’aligner derrière Macky Sall et de taire ses ambitions politiques. Et, ajoute-t-il : «si j’avais accepté ce marché, je ne serais pas là».
Revenant à la charge sous les questions des conseils de la défense, le maire de la capitale sénégalaise répond sans détours : «la mairie est à l’arrêt, l’Etat bloque tout». Et il en veut pour preuve le refus des banques qui lui tournent systématiquement le dos préférant attendre que «les choses se décantent».
Ce qui lui fait dire que «Ceux qui sont en face font tout pour nous nuire». Quant au détournement dont il est accusé, Khalifa Sall répond laconiquement : «Il n’y a pas de corruption à la mairie, je n’ai jamais touché un franc». Et, avant de fermer la page, le maire de Dakar lance une ultime remarque : «J’ai proposé à tous ceux qui m’accusent : allons à la Cour de répression de l’enrichissement illicite, pour que chacun prouve l’origine de ses fonds et de son patrimoine».
D’emblée, le maire de la capitale sénégalaise a annoncé la couleur en réaffirmant que «ce procès est politique». Avant d’explique qu’au lendemain de la victoire du chef de l’Etat à l’élection présidentielle de 2012, le camp de celui-ci lui avait proposé de s’aligner derrière Macky Sall et de taire ses ambitions politiques. Et, ajoute-t-il : «si j’avais accepté ce marché, je ne serais pas là».
Revenant à la charge sous les questions des conseils de la défense, le maire de la capitale sénégalaise répond sans détours : «la mairie est à l’arrêt, l’Etat bloque tout». Et il en veut pour preuve le refus des banques qui lui tournent systématiquement le dos préférant attendre que «les choses se décantent».
Ce qui lui fait dire que «Ceux qui sont en face font tout pour nous nuire». Quant au détournement dont il est accusé, Khalifa Sall répond laconiquement : «Il n’y a pas de corruption à la mairie, je n’ai jamais touché un franc». Et, avant de fermer la page, le maire de Dakar lance une ultime remarque : «J’ai proposé à tous ceux qui m’accusent : allons à la Cour de répression de l’enrichissement illicite, pour que chacun prouve l’origine de ses fonds et de son patrimoine».
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