
Les usagers sont dans la galère. Le budget de transport a doublé sinon triplé avec la grève des agents de Dakar Dem Dikk. Les bus Tata ainsi que les taxis clandos ont fait monter les enchères. Ils profitent de cette grève de trois jours. "Les véhicules de transport charcutent le trajet. Là où il fallait un seul bus, on est obligé de prendre trois voitures de transport. C’est devenu une manie chez les apprentis de car", peste Cheikh Diop qui quitte la banlieue pour se rendre à Ouakam.
Les étudiants et les élèves pâtissent le plus de cette situation. Ils prennent d'assaut dès les premières heures de la matinée ces véhicules de transport en commun. "Nous sommes obligés car vers 7 heures, les bus Tata sont totalement remplis. Et si on n’y va pas de tôt, on risque d’arriver en retard", a fait savoir Doudou Sarr, étudiant à l'Ucad. Même son de cloche pour son ami qui n'y va pas avec le dos de la cuillère. 'C'est terrible ce qui arrive. Dans un pays où les syndicalistes dictent leur loi. C’est grave. Ils sont en train de pénaliser tout le monde", rouspète le jeune homme.
Si les usagers sont en rogne, les chauffeurs de bus Tata et de taxis clando ont le sourire aux lèvres. Ils prient pour que la grève perdure parce qu’ils gonflent leurs recettes. "Depuis trois jours les recettes ont doublé. Mais nous sommes obligés de faire avec la surcharge car les usagers trouvent difficilement un moyens de transport". Le responsable de ligne au niveau du croisement Serigne Assane qui requiert l'anonymat, fait savoir qu'il travaille plus que d'habitude. Et que les bus sont rapidement remplis avec le rush constaté aux différents arrêts.
Abdoul K. Diop (correspondant dans la banlieue)
Les étudiants et les élèves pâtissent le plus de cette situation. Ils prennent d'assaut dès les premières heures de la matinée ces véhicules de transport en commun. "Nous sommes obligés car vers 7 heures, les bus Tata sont totalement remplis. Et si on n’y va pas de tôt, on risque d’arriver en retard", a fait savoir Doudou Sarr, étudiant à l'Ucad. Même son de cloche pour son ami qui n'y va pas avec le dos de la cuillère. 'C'est terrible ce qui arrive. Dans un pays où les syndicalistes dictent leur loi. C’est grave. Ils sont en train de pénaliser tout le monde", rouspète le jeune homme.
Si les usagers sont en rogne, les chauffeurs de bus Tata et de taxis clando ont le sourire aux lèvres. Ils prient pour que la grève perdure parce qu’ils gonflent leurs recettes. "Depuis trois jours les recettes ont doublé. Mais nous sommes obligés de faire avec la surcharge car les usagers trouvent difficilement un moyens de transport". Le responsable de ligne au niveau du croisement Serigne Assane qui requiert l'anonymat, fait savoir qu'il travaille plus que d'habitude. Et que les bus sont rapidement remplis avec le rush constaté aux différents arrêts.
Abdoul K. Diop (correspondant dans la banlieue)
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