L'Amicale des Chanceliers des Affaires étrangères du Sénégal (ACAES) a tenu son Assemblée générale annuelle ce samedi à Dakar, sous la présidence du ministre de l’Intégration africaine, des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Cheikh Niang. L'événement, qui a réuni les figures clés de la diplomatie sénégalaise, des représentants de l'administration et des experts en gouvernance numérique, a placé les mutations technologiques au cœur des débats.
Le thème de cette édition 2025 était : « L’adaptation du métier diplomatique aux mutations technologiques : entre modernité, agilité et sécurité ». Un sujet jugé d'une pertinence capitale par le ministre Niang, qui a exhorté les diplomates à une "réflexion stratégique et inclusive" pour ne pas "rater cette occasion" de se transformer.
Dans son discours, Cheikh Niang a souligné que le corps diplomatique ne peut plus se permettre l'inertie face à la rapidité de l'innovation mondiale. « Notre monde actuellement est dans une phase de transformation. Nous sommes en pleine transformation, et nous devons nous poser la réflexion : est-ce que nous avons la bonne posture pour faire face à ces transformations-là ? », a-t-il interrogé.
Le ministre a insisté sur la nécessité pour la diplomatie sénégalaise "d'épouser le changement" afin de concevoir une diplomatie « proactive, stratégique et résolument tournée vers le renouveau ». Pour lui, le XXIe siècle impose de « conjuguer souveraineté et fluidité, tradition et innovation, présence et influence ». Loin d'être une contrainte, cette transformation est une source « d’opportunités inédites » permettant d'optimiser les procédures et d'élargir l'influence culturelle et institutionnelle du Sénégal.
Modernité, agilité, et sécurité : le triptyque de demain
Cependant, la transformation numérique n'est pas sans défis. Le ministre Niang a mis en garde contre la désinformation et les ingérences numériques. Il a identifié des chantiers majeurs, notamment la sécurisation des communications et des données sensibles, appelant à une modernisation des techniques de protection de l'information, notamment au niveau du chiffre.
Le ministre des Affaires étrangères a également exhorté ses collègues à sortir d'un "formalisme qui est là, qui est figé" pour faire preuve d'une plus grande audace. Il a déploré un usage encore non optimal des outils d'intelligence artificielle dans l'analyse stratégique. « Il faut que nous fassions en sorte qu'on ait une bonne maîtrise des outils d'intelligence artificielle dans l'analyse stratégique. Et ça, je ne pense pas que nous l'ayons encore », a-t-il affirmé.
Il a conclu en invitant les participants à faire de cette Assemblée générale un "incubateur de solutions" pour proposer des pistes d'amélioration concrètes qui seront intégrées dans une réflexion collective du ministère.
Bilan et défis de l'ACAES
Le président sortant de l’ACAES, Cheikh Matar Fall, a profité de l'occasion pour faire le bilan de son mandat de deux ans. Il a exprimé sa satisfaction quant aux réalisations visant à « valoriser le métier de chancelier » et à améliorer leurs conditions de travail, notant que tous les consuls généraux sont désormais des chanceliers des Affaires Étrangères.
Interpellé sur le thème de l'adaptation technologique, M. Fall a réitéré l'importance du triptyque "agilité, modernité et sécurité". « On ne peut plus être des diplomates du 16e siècle ou du 17e siècle ou du 18e siècle. Nous sommes au 21e siècle, donc on doit répondre aux défis de l'heure », a-t-il déclaré. Il a toutefois averti que la sécurité diplomatique ne doit pas être sacrifiée sur l'autel de la facilité technologique.
L'Assemblée générale de l'ACAES marque ainsi le lancement d'une phase de réflexion profonde sur la modernisation de l'outil diplomatique sénégalais, visant à garantir son efficacité, sa pertinence et sa sécurité dans le nouvel environnement numérique mondial.
Le thème de cette édition 2025 était : « L’adaptation du métier diplomatique aux mutations technologiques : entre modernité, agilité et sécurité ». Un sujet jugé d'une pertinence capitale par le ministre Niang, qui a exhorté les diplomates à une "réflexion stratégique et inclusive" pour ne pas "rater cette occasion" de se transformer.
Dans son discours, Cheikh Niang a souligné que le corps diplomatique ne peut plus se permettre l'inertie face à la rapidité de l'innovation mondiale. « Notre monde actuellement est dans une phase de transformation. Nous sommes en pleine transformation, et nous devons nous poser la réflexion : est-ce que nous avons la bonne posture pour faire face à ces transformations-là ? », a-t-il interrogé.
Le ministre a insisté sur la nécessité pour la diplomatie sénégalaise "d'épouser le changement" afin de concevoir une diplomatie « proactive, stratégique et résolument tournée vers le renouveau ». Pour lui, le XXIe siècle impose de « conjuguer souveraineté et fluidité, tradition et innovation, présence et influence ». Loin d'être une contrainte, cette transformation est une source « d’opportunités inédites » permettant d'optimiser les procédures et d'élargir l'influence culturelle et institutionnelle du Sénégal.
Modernité, agilité, et sécurité : le triptyque de demain
Cependant, la transformation numérique n'est pas sans défis. Le ministre Niang a mis en garde contre la désinformation et les ingérences numériques. Il a identifié des chantiers majeurs, notamment la sécurisation des communications et des données sensibles, appelant à une modernisation des techniques de protection de l'information, notamment au niveau du chiffre.
Le ministre des Affaires étrangères a également exhorté ses collègues à sortir d'un "formalisme qui est là, qui est figé" pour faire preuve d'une plus grande audace. Il a déploré un usage encore non optimal des outils d'intelligence artificielle dans l'analyse stratégique. « Il faut que nous fassions en sorte qu'on ait une bonne maîtrise des outils d'intelligence artificielle dans l'analyse stratégique. Et ça, je ne pense pas que nous l'ayons encore », a-t-il affirmé.
Il a conclu en invitant les participants à faire de cette Assemblée générale un "incubateur de solutions" pour proposer des pistes d'amélioration concrètes qui seront intégrées dans une réflexion collective du ministère.
Bilan et défis de l'ACAES
Le président sortant de l’ACAES, Cheikh Matar Fall, a profité de l'occasion pour faire le bilan de son mandat de deux ans. Il a exprimé sa satisfaction quant aux réalisations visant à « valoriser le métier de chancelier » et à améliorer leurs conditions de travail, notant que tous les consuls généraux sont désormais des chanceliers des Affaires Étrangères.
Interpellé sur le thème de l'adaptation technologique, M. Fall a réitéré l'importance du triptyque "agilité, modernité et sécurité". « On ne peut plus être des diplomates du 16e siècle ou du 17e siècle ou du 18e siècle. Nous sommes au 21e siècle, donc on doit répondre aux défis de l'heure », a-t-il déclaré. Il a toutefois averti que la sécurité diplomatique ne doit pas être sacrifiée sur l'autel de la facilité technologique.
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