Le porte-parole du Parti Socialiste (Ps), Abdoulaye Wilane, n’a pas perdu de temps pour donner son avis sur le remaniement ministériel effectué par le gouvernement du tandem Sonko-Diomaye, hier samedi six (06) septembre 2025. Le porte-parole du PS, qui dit ne pas être rassuré par le contexte politique, a souligné que ce « remaniement survient après des critiques du Premier ministre Ousmane Sonko à l’endroit de certains ministères, notamment celui de la justice ».
« Les magistrats sont des agents assermentés, ils savent ce qu’ils doivent faire. Si l’on pense qu’un ministre peut les contraindre à agir hors du droit, c’est une erreur », et c’est pareil selon lui pour « les sous-préfets, préfets, gouverneurs, policiers et sapeurs-pompiers. Ils connaissent leurs missions. Un ministre peut arriver avec son cabinet, mais ses directives doivent rester conformes aux règles de droit », a-t-il déclaré lors de son passage ce dimanche à l’émission "En Vérité" sur Radio Sénégal.
« Trois mois en arrière, Sonko disait qu’il fallait démettre certains ministres parce qu’ils ne faisaient pas ce qu’il voulait. Avec l’élection d’Abass Fall comme maire de Dakar, on savait qu’il y aurait un réaménagement. Mais pendant ce temps, les problèmes s’accumulent : crise économique, vie chère, promesses non tenues. Le peuple veut une justice équitable dans un véritable État de droit. Or, on voit surtout des chamailleries entre Diomaye et Sonko, ce qui est inédit au Sénégal », a-t-il ajouté.
Selon Abdoulaye Wilane, en remerciant les ministres de la Justice et de l’Intérieur, en l’occurrence Ousmane Diagne et Jean-Baptiste Tine « l’exécutif déroule sa vision politique », mais il a rappelé que l’État n’est pas une simple association. Toutefois, a-t-il indiqué, « la justice doit toujours être une priorité. Mais si c’est maintenant, après leurs propres démêlés sur les questions de candidature, d’éligibilité et de rabat d’arrêt, que cela devient une urgence, cela pose un problème. Quoi qu’il en soit, on ne peut pas gérer la justice hors de l’État de droit ».
« Les magistrats sont des agents assermentés, ils savent ce qu’ils doivent faire. Si l’on pense qu’un ministre peut les contraindre à agir hors du droit, c’est une erreur », et c’est pareil selon lui pour « les sous-préfets, préfets, gouverneurs, policiers et sapeurs-pompiers. Ils connaissent leurs missions. Un ministre peut arriver avec son cabinet, mais ses directives doivent rester conformes aux règles de droit », a-t-il déclaré lors de son passage ce dimanche à l’émission "En Vérité" sur Radio Sénégal.
« Trois mois en arrière, Sonko disait qu’il fallait démettre certains ministres parce qu’ils ne faisaient pas ce qu’il voulait. Avec l’élection d’Abass Fall comme maire de Dakar, on savait qu’il y aurait un réaménagement. Mais pendant ce temps, les problèmes s’accumulent : crise économique, vie chère, promesses non tenues. Le peuple veut une justice équitable dans un véritable État de droit. Or, on voit surtout des chamailleries entre Diomaye et Sonko, ce qui est inédit au Sénégal », a-t-il ajouté.
Selon Abdoulaye Wilane, en remerciant les ministres de la Justice et de l’Intérieur, en l’occurrence Ousmane Diagne et Jean-Baptiste Tine « l’exécutif déroule sa vision politique », mais il a rappelé que l’État n’est pas une simple association. Toutefois, a-t-il indiqué, « la justice doit toujours être une priorité. Mais si c’est maintenant, après leurs propres démêlés sur les questions de candidature, d’éligibilité et de rabat d’arrêt, que cela devient une urgence, cela pose un problème. Quoi qu’il en soit, on ne peut pas gérer la justice hors de l’État de droit ».
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