Dans l'affaire opposant l’Alliance pour la République (APR) et d'autres parties au militant Assane Gueye, alias Azoura Fall, un nouveau tournant a été pris. Le collectif d’avocats constitué pour représenter les parties civiles, notamment Me Elhadj Amadou Sall, Me Antoine Mbengue et Me Aboubacry Barro, a officiellement annoncé son retrait de la procédure.
Dans un courrier adressé au président du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar, les avocats informent avoir pris cette décision à la suite de l’audience des flagrants délits du 15 mai 2025, au cours de laquelle la juge a ordonné la mise en liberté provisoire du prévenu. Une décision rendue, selon le courrier, sur la base d’une demande de la défense fondée sur l’état mental d’Assane Gueye.
« La mise en liberté provisoire du prévenu Assane Gueye dit Azoura Fall » aurait été justifiée par « la démence » de ce dernier, soutenue par un rapport médical établi le 12 mai 2025 par le docteur Souleymane Loucar, directeur de l’hôpital de Pikine. Le collectif d’avocats souligne que ce médecin est par ailleurs « militant de PASTEF », un élément qu’ils considèrent comme « susceptible d’influencer la neutralité du diagnostic. »
Dans leur courrier, les parties civiles s’interrogent sur « la posture très certainement de gestion de l’opinion »adoptée par le parquet, qui n’a pas interjeté appel de la mise en liberté. « Cette omission volontaire prouve que son opposition à la liberté provisoire n’était, en réalité, que de la poudre aux yeux », dénoncent-elles.
Estimant que le tribunal « a acté sa folie » sans expertise contradictoire, les parties civiles se réfèrent à l’article 50 du Code pénal, qui stipule qu’« il n’y a ni crime ni délit lorsque le prévenu était en état de démence au temps de l’action ». À leurs yeux, cette décision rend toute poursuite inutile.
« Il n’est plus nécessaire de maintenir leur action contre un ‘fou’ », concluent-elles, annonçant ainsi leur retrait définitif de la procédure et demandant au président du tribunal d’en prendre acte.
Dans un courrier adressé au président du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar, les avocats informent avoir pris cette décision à la suite de l’audience des flagrants délits du 15 mai 2025, au cours de laquelle la juge a ordonné la mise en liberté provisoire du prévenu. Une décision rendue, selon le courrier, sur la base d’une demande de la défense fondée sur l’état mental d’Assane Gueye.
« La mise en liberté provisoire du prévenu Assane Gueye dit Azoura Fall » aurait été justifiée par « la démence » de ce dernier, soutenue par un rapport médical établi le 12 mai 2025 par le docteur Souleymane Loucar, directeur de l’hôpital de Pikine. Le collectif d’avocats souligne que ce médecin est par ailleurs « militant de PASTEF », un élément qu’ils considèrent comme « susceptible d’influencer la neutralité du diagnostic. »
Dans leur courrier, les parties civiles s’interrogent sur « la posture très certainement de gestion de l’opinion »adoptée par le parquet, qui n’a pas interjeté appel de la mise en liberté. « Cette omission volontaire prouve que son opposition à la liberté provisoire n’était, en réalité, que de la poudre aux yeux », dénoncent-elles.
Estimant que le tribunal « a acté sa folie » sans expertise contradictoire, les parties civiles se réfèrent à l’article 50 du Code pénal, qui stipule qu’« il n’y a ni crime ni délit lorsque le prévenu était en état de démence au temps de l’action ». À leurs yeux, cette décision rend toute poursuite inutile.
« Il n’est plus nécessaire de maintenir leur action contre un ‘fou’ », concluent-elles, annonçant ainsi leur retrait définitif de la procédure et demandant au président du tribunal d’en prendre acte.
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