L’avocat à la Cour, Me Doudou Ndoye démonte la Cour de répression et de l’enrichissement illicite (Crei) qui a jugé l’ancien ministre sous Me Abdoulaye Wade, Karim Wade pour enrichissement illicite. Selon l’ancien garde des Sceaux, cette juridiction n’existe plus et elle a été supprimée depuis 1884-1985.
« Sauf erreur de ma part, M. Karim Wade a fait l’objet de poursuites, j’ai tenu une conférence pour expliquer que selon moi, le délit d’enregistrement illicite autant que sa Cour ont été supprimés en 1884-1985 lorsque j’étais garde des Sceaux », a déclaré Me Doudou Ndoye.
Le Spécialiste de poursuivre en ironisant : «Des juristes plus compétents que moi et plus forts que moi ont fait admettre que cette cour existe. Mais ils ne diront jamais que les règles de cette Cour sont des règles qui respectent des principes fondamentaux des droits de la défense».
L’ancien ministre sous Abdou Diouf a souligné que : « On admet aujourd’hui, par la force des choses, que cette Cour (Crei) existe, mais personne ne dira que cette Cour respecte toutes les règles auxquelles sont soumises les personnes poursuivies dans les Etats qui respectent leurs droits».
L’invitée de l’émission du grand jury dur la Rfm de ce dimanche 24 mars 2019 est d’avis que lorsque quelqu’un est jugé, « quoiqu’il ait pu faire, si on le juge avec cette Cour de répression et de l’enrichissement illicite (Crei), ce jugement n’est pas régulier ».
« Parce que, a expliqué la robe noire, cette Cour fonctionne de façon anormale par rapport aux principes fondamentaux relatifs au respect des procédures judiciaires et des droits de l’homme ».
Donc, a conclu Me Ndoye : « Il est temps d’arrêter cette Cour et de juger tout le monde avec des règles de droit commun ».
« Sauf erreur de ma part, M. Karim Wade a fait l’objet de poursuites, j’ai tenu une conférence pour expliquer que selon moi, le délit d’enregistrement illicite autant que sa Cour ont été supprimés en 1884-1985 lorsque j’étais garde des Sceaux », a déclaré Me Doudou Ndoye.
Le Spécialiste de poursuivre en ironisant : «Des juristes plus compétents que moi et plus forts que moi ont fait admettre que cette cour existe. Mais ils ne diront jamais que les règles de cette Cour sont des règles qui respectent des principes fondamentaux des droits de la défense».
L’ancien ministre sous Abdou Diouf a souligné que : « On admet aujourd’hui, par la force des choses, que cette Cour (Crei) existe, mais personne ne dira que cette Cour respecte toutes les règles auxquelles sont soumises les personnes poursuivies dans les Etats qui respectent leurs droits».
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