Me Aïssata Tall Sall, députée à l’Assemblée nationale et ancienne ministre des Affaires étrangères, a exprimé ses réserves sur la loi de finances rectificative (LFR) 2025 lors de son examen à l’hémicycle ce samedi. Face au ministre des Finances, Cheikh Diba, elle a mis en doute la cohérence et la sincérité des chiffres présentés.
« Monsieur le ministre des Finances, les chiffres clé de votre loi de finances rectificative sont alarmants. Vous nous annoncez une baisse presque généralisée des recettes fiscales. En-tout-cas, une baisse extrêmement importante des recettes fiscales. Vous nous annoncez également un maintien, mais très faible, de l’appui budgétaire et des dons. Vous nous annoncez également une augmentation du déficit, bien éloignée des critères fixés par notre communauté, l'UEMOA. Dans tout cela, vous recherchez 1 141 milliards de F CFA… Parce que les solutions que vous nous proposez pour trouver l'argent ne sont pas fiables, et je suis désolé de vous le dire », a martelé Aïssata Tall Sall.
Sur la réduction des dépenses, la parlementaire estime l’effort insuffisant. « Vous dites ? Oui, nous allons compresser les dépenses. D'accord, rationalisons et compressons les dépenses, mais quand vous nous annoncez que vous n'avez diminué les dépenses que de 0,5 % dans le budget général, alors nous allons mobiliser les ressources. Qu'est-ce que vous nous dites ? Vous allez élargir l'assiette fiscale et augmenter la pression fiscale de 20 % ».
Elle a notamment pointé la contradiction entre les documents officiels. « Dans ce document, vous nous parlez d'élargir cette pression fiscale à 20 % en 2025. Dans le document sur l'orientation budgétaire, vous dites que vous atteindrez ce taux en 2029. Vous êtes un ministre des Finances qui a des problèmes avec les chiffres. Je vous l'avais dit la dernière fois », a lancé la présidente du groupe parlementaire Takku-Wallu Sénégal.
La parlementaire de souligner : « Vous ne pouvez pas nous dire que la pression fiscale sera de 20 % en 2025, alors qu'elle est annoncée dans le document suivant, à 20 % en 2029. Mettez cela en parallèle. C'est pour cette raison qu'on ne peut pas croire à ce que vous nous dites. Et toujours dans le sens de la recherche de solutions, vous nous parlez de gestion prudente de la dette ».
« Nous devons avoir une position nationale tout en nous disant la vérité, et vous l'avez dit vous-même, ne glissez pas sur cette terre. La tradition républicaine veut que les ministres des Finances, ceux qui s'occupent des finances en général, ne fassent pas de politique. Restez comme vous êtes et sortez les vrais chiffres », a-t-elle ajouté.
Frénésie sur les emprunts
Avant de rappeler au ministre des Finances de revoir ses chiffres. « Vous étiez là hier, vous êtes là aujourd’hui. Ou peut-être l'avez-vous oublié. Quand on parle des chiffres de notre temps, c’est vous qui étiez là. Vous savez donc ce qui se passe. Personne ne vous le dira. Je ne nie pas que nous nous sommes endettés. Parce que je sais que les États fonctionnent ainsi. Qui ne s’endette pas ? Disons-nous la vérité. Mettons-nous d'accord sur ce qu’il faut pour faire avancer le Sénégal », a-t-elle dit.
Revenant sur la gestion prudente de la dette, Me Aissata Tall Sall précise : « Quand on voit la frénésie avec laquelle vous empruntez, nous devons nous mettre d'accord sur les points qui nécessitent une prudence accrue. M. le ministre, voilà les raisons pour lesquelles j'ai des doutes sur la sincérité de votre loi de finances. Je ne peux donc pas la voter ».
« Monsieur le ministre des Finances, les chiffres clé de votre loi de finances rectificative sont alarmants. Vous nous annoncez une baisse presque généralisée des recettes fiscales. En-tout-cas, une baisse extrêmement importante des recettes fiscales. Vous nous annoncez également un maintien, mais très faible, de l’appui budgétaire et des dons. Vous nous annoncez également une augmentation du déficit, bien éloignée des critères fixés par notre communauté, l'UEMOA. Dans tout cela, vous recherchez 1 141 milliards de F CFA… Parce que les solutions que vous nous proposez pour trouver l'argent ne sont pas fiables, et je suis désolé de vous le dire », a martelé Aïssata Tall Sall.
Sur la réduction des dépenses, la parlementaire estime l’effort insuffisant. « Vous dites ? Oui, nous allons compresser les dépenses. D'accord, rationalisons et compressons les dépenses, mais quand vous nous annoncez que vous n'avez diminué les dépenses que de 0,5 % dans le budget général, alors nous allons mobiliser les ressources. Qu'est-ce que vous nous dites ? Vous allez élargir l'assiette fiscale et augmenter la pression fiscale de 20 % ».
« Un ministre des Finances qui a des problèmes avec les chiffres »
Elle a notamment pointé la contradiction entre les documents officiels. « Dans ce document, vous nous parlez d'élargir cette pression fiscale à 20 % en 2025. Dans le document sur l'orientation budgétaire, vous dites que vous atteindrez ce taux en 2029. Vous êtes un ministre des Finances qui a des problèmes avec les chiffres. Je vous l'avais dit la dernière fois », a lancé la présidente du groupe parlementaire Takku-Wallu Sénégal.
La parlementaire de souligner : « Vous ne pouvez pas nous dire que la pression fiscale sera de 20 % en 2025, alors qu'elle est annoncée dans le document suivant, à 20 % en 2029. Mettez cela en parallèle. C'est pour cette raison qu'on ne peut pas croire à ce que vous nous dites. Et toujours dans le sens de la recherche de solutions, vous nous parlez de gestion prudente de la dette ».
« Nous devons avoir une position nationale tout en nous disant la vérité, et vous l'avez dit vous-même, ne glissez pas sur cette terre. La tradition républicaine veut que les ministres des Finances, ceux qui s'occupent des finances en général, ne fassent pas de politique. Restez comme vous êtes et sortez les vrais chiffres », a-t-elle ajouté.
Frénésie sur les emprunts
Avant de rappeler au ministre des Finances de revoir ses chiffres. « Vous étiez là hier, vous êtes là aujourd’hui. Ou peut-être l'avez-vous oublié. Quand on parle des chiffres de notre temps, c’est vous qui étiez là. Vous savez donc ce qui se passe. Personne ne vous le dira. Je ne nie pas que nous nous sommes endettés. Parce que je sais que les États fonctionnent ainsi. Qui ne s’endette pas ? Disons-nous la vérité. Mettons-nous d'accord sur ce qu’il faut pour faire avancer le Sénégal », a-t-elle dit.
Revenant sur la gestion prudente de la dette, Me Aissata Tall Sall précise : « Quand on voit la frénésie avec laquelle vous empruntez, nous devons nous mettre d'accord sur les points qui nécessitent une prudence accrue. M. le ministre, voilà les raisons pour lesquelles j'ai des doutes sur la sincérité de votre loi de finances. Je ne peux donc pas la voter ».
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