Le journaliste et patron de presse Madiambal Diagne a révélé qu'il comptait porter son dossier avec la justice sénégalaise devant la scène internationale. Ses avocats s'apprêtent à saisir le Groupe de travail des Nations Unies sur la « détention arbitraire », une démarche visant à contester ce qu'il considère comme une « instrumentalisation politique » du système judiciaire.
Madiambal Diagne a précisé que cette initiative fait suite à un blocage administratif au Sénégal, empêchant le processus d'aboutir. « Je voudrais révéler ici que mes avocats ont décidé de saisir le Groupe de travail des Nations-Unies sur la détention arbitraire, » a-t-il déclaré. « Ils ont alors envoyé des pouvoirs aux gens qui sont injustement arrêtés dans cette affaire, mais le juge d'instruction sénégalais et le procureur du Pool judiciaire financier refusent catégoriquement depuis trois semaines de signer ce pouvoir, qui permettrait à mes avocats de se rendre à Genève pour porter plainte contre l'État du Sénégal », a révélé le journaliste.
Cette décision s'inscrit, selon lui, dans une logique de défense internationale face à ce qu'il perçoit comme une politisation de la justice sénégalaise. L'avocat de Madiambal, Me Vincent Brengarth, a confirmé la stratégie de défense et est revenu sur les derniers développements procéduraux. Il a souligné que le contrôle judiciaire de son client a été allégé, ce qui témoigne d'une certaine confiance de la justice. « Monsieur Diagne, qui avait été placé sous contrôle judiciaire, a vu son contrôle un peu allégé, parce qu'il n'est plus tenu à une obligation de pointage, et ça montre que la justice est confiante, parce qu'il s'est toujours présenté aux différentes audiences », a-t-il lancé.
Pour Me Brengarth, la nature du dossier ne fait aucun doute. « Tout le monde sait que ce dossier est totalement monté de toutes pièces, et c'est ce que nous allons démontrer devant la chambre d'instruction, qui a renvoyé ce dossier au 4 novembre », a déclaré la robe noire.
L'avocat a aussi prévenu qu'il est prêt à livrer bataille. « On a des arguments extrêmement forts à faire valoir, et ça va être le sens de notre démonstration, ça va être le sens de notre plaidoirie la semaine prochaine », a -t-il fait savoir. Me Brengarth a conclu en reconnaissant la difficulté de faire valoir ces arguments devant les juridictions sénégalaises, tout en misant sur l'audience prochaine. « Il est très difficile de le faire valoir, quasi impossible, devant les juridictions sénégalaises. En revanche, on espère que ça pourrait être le cas devant la chambre d'instruction, parce que nous avons des arguments tout à fait construits ; tout à fait solides pour pouvoir le démontrer », a dit l'avocat.
Madiambal Diagne a précisé que cette initiative fait suite à un blocage administratif au Sénégal, empêchant le processus d'aboutir. « Je voudrais révéler ici que mes avocats ont décidé de saisir le Groupe de travail des Nations-Unies sur la détention arbitraire, » a-t-il déclaré. « Ils ont alors envoyé des pouvoirs aux gens qui sont injustement arrêtés dans cette affaire, mais le juge d'instruction sénégalais et le procureur du Pool judiciaire financier refusent catégoriquement depuis trois semaines de signer ce pouvoir, qui permettrait à mes avocats de se rendre à Genève pour porter plainte contre l'État du Sénégal », a révélé le journaliste.
Cette décision s'inscrit, selon lui, dans une logique de défense internationale face à ce qu'il perçoit comme une politisation de la justice sénégalaise. L'avocat de Madiambal, Me Vincent Brengarth, a confirmé la stratégie de défense et est revenu sur les derniers développements procéduraux. Il a souligné que le contrôle judiciaire de son client a été allégé, ce qui témoigne d'une certaine confiance de la justice. « Monsieur Diagne, qui avait été placé sous contrôle judiciaire, a vu son contrôle un peu allégé, parce qu'il n'est plus tenu à une obligation de pointage, et ça montre que la justice est confiante, parce qu'il s'est toujours présenté aux différentes audiences », a-t-il lancé.
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