Depuis son interpellation dimanche dernier, Me Moussa Diop n'a bénéficié, ni du soutien du bâtonnier ni d’aucun membre de l’Ordre des avocats.
À en croire le journal Les Echos, c’est manifestement le Parquet et non le Parquet général qui dirige le dossier de l’avocat et leader d’Ag/Jotna et candidat déclaré à la Présidentielle de février 2024. Pour un avocat, du fait du privilège de juridiction, ce sont non pas les éléments de la Sûreté urbaine, mais plutôt le Parquet général qui devrait mener l’enquête comme pour le cas de Me El Mamadou Ndiaye.
Interrogé par le journal sur le cas de Me Moussa Diop, un membre de l’Ordre national, souligne que Me Moussa Diop doit prouver qu’il est Avocat à Paris pour pouvoir bénéficier des privilèges de la juridiction.
« Il doit rapporter la preuve de son inscription au barreau de Paris, rien ne prouve au parquet qu’il exerce comme avocat. Il peut être suspendu en France, radié omis ou autre. Tout ça, c’est à lui d'apporter la preuve qu’il est avocat. Un avocat inscrit dans un barreau étranger doit une fois au pays même s’il est sénégalais se placer sous l’autorité du bâtonnier, en lui rendant une visite de courtoisie et se domicilier dans un cabinet d’avocats inscrit au barreau du Sénégal. Celui qui ne le fait pas, on ne le considère pas comme avocat. Quand on leur dit de le faire, ils pensent que c’est pour les fatiguer alors que c’est pour éviter pareille situation », a expliqué la source du journal.
À en croire le journal Les Echos, c’est manifestement le Parquet et non le Parquet général qui dirige le dossier de l’avocat et leader d’Ag/Jotna et candidat déclaré à la Présidentielle de février 2024. Pour un avocat, du fait du privilège de juridiction, ce sont non pas les éléments de la Sûreté urbaine, mais plutôt le Parquet général qui devrait mener l’enquête comme pour le cas de Me El Mamadou Ndiaye.
Interrogé par le journal sur le cas de Me Moussa Diop, un membre de l’Ordre national, souligne que Me Moussa Diop doit prouver qu’il est Avocat à Paris pour pouvoir bénéficier des privilèges de la juridiction.
« Il doit rapporter la preuve de son inscription au barreau de Paris, rien ne prouve au parquet qu’il exerce comme avocat. Il peut être suspendu en France, radié omis ou autre. Tout ça, c’est à lui d'apporter la preuve qu’il est avocat. Un avocat inscrit dans un barreau étranger doit une fois au pays même s’il est sénégalais se placer sous l’autorité du bâtonnier, en lui rendant une visite de courtoisie et se domicilier dans un cabinet d’avocats inscrit au barreau du Sénégal. Celui qui ne le fait pas, on ne le considère pas comme avocat. Quand on leur dit de le faire, ils pensent que c’est pour les fatiguer alors que c’est pour éviter pareille situation », a expliqué la source du journal.
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