La ville de Damaturu, théâtre d'affrontements, est placée sous coufre-feu HRW
Depuis lundi, Damaturu a pris les allures d'une ville en guerre. Les habitants terrifiés par les explosions et les rafales d'armes automatiques restent cloitrés chez eux. D'après un responsable de l'hôpital joint par l'AFP, mardi en début de journée, le danger était tel que même les secouristes ne s'aventuraient plus dans les rues pour ramasser les cadavres.
Selon le commandant de la force militaire de l'état de Yobé, les affrontements avec des combattants islamistes sont directement liés à l'arrestation d'un membre présumé de Boko Haram. Un couvre feu a été imposé sur la ville et d'après le colonel Dahiru Abdussalam, les forces de l'ordre étaient hier engagées dans des actions de ratissage :
« Nous sommes actuellement en train de mener une opération de nettoyage de la ville. Nous nous assurons que ces criminels ne puissent plus opérer librement ici. Dans les zones suspectes, nous allons de maison en maison pour retrouver des armes, des munitions et les personnes recherchées ».
Ce n'est pas la première fois que Damaturu bascule dans la violence. En novembre 2011, une série d'attentats de Boko Haram avait fait près de 150 morts. Le mois suivant, de nouvelles attaques des combattants islamistes avaient été suivies par une violente répression des forces de l'ordre.
Les députés nigérians ont demandé hier soir au président Goodluck Jonathan de venir les informer de la situation sécuritaire dans le nord du pays.
A Kaduna où les attentats anti chrétiens et les émeutes ont fait 52 morts dans l'Etat du même nom, depuis dimanche, de nouvelles violences ont éclaté mardi.
Marcus, Habitant de Kaduna: "La police et l'armée sont intervenues sans ménagement. Les forces de l'ordre ont tiré et frappé les jeunes. Le gouverneur a annoncé que le couvre-feu a été prolongé de 24 heures, que tout le monde doit rentrer chez lui".
Selon le commandant de la force militaire de l'état de Yobé, les affrontements avec des combattants islamistes sont directement liés à l'arrestation d'un membre présumé de Boko Haram. Un couvre feu a été imposé sur la ville et d'après le colonel Dahiru Abdussalam, les forces de l'ordre étaient hier engagées dans des actions de ratissage :
« Nous sommes actuellement en train de mener une opération de nettoyage de la ville. Nous nous assurons que ces criminels ne puissent plus opérer librement ici. Dans les zones suspectes, nous allons de maison en maison pour retrouver des armes, des munitions et les personnes recherchées ».
Ce n'est pas la première fois que Damaturu bascule dans la violence. En novembre 2011, une série d'attentats de Boko Haram avait fait près de 150 morts. Le mois suivant, de nouvelles attaques des combattants islamistes avaient été suivies par une violente répression des forces de l'ordre.
Les députés nigérians ont demandé hier soir au président Goodluck Jonathan de venir les informer de la situation sécuritaire dans le nord du pays.
A Kaduna où les attentats anti chrétiens et les émeutes ont fait 52 morts dans l'Etat du même nom, depuis dimanche, de nouvelles violences ont éclaté mardi.
Marcus, Habitant de Kaduna: "La police et l'armée sont intervenues sans ménagement. Les forces de l'ordre ont tiré et frappé les jeunes. Le gouverneur a annoncé que le couvre-feu a été prolongé de 24 heures, que tout le monde doit rentrer chez lui".
Autres articles
-
Algérie : le Parlement valide la loi de criminalisation de la colonisation française
-
Algérie: vote attendu au Parlement sur le projet de criminalisation de la colonisation
-
Législatives en Côte d'Ivoire: émergence d'ADCI, une troisième force d'opposition
-
Les États-Unis mènent des vols de surveillance au-dessus du Nigeria
-
Au Bénin, un député en détention provisoire dans le cadre de l'enquête sur le coup d'État avorté




Algérie : le Parlement valide la loi de criminalisation de la colonisation française


