L’ex-président Jacob Zuma n’a pas le droit de rester silencieux, a conclu la Cour constitutionnelle sud africaine. Dans son jugement rendu ce jeudi, celle-ci lui ordonne de comparaître devant la commission anti-corruption. Et surtout de témoigner.
Depuis des mois l’ex-président joue à cache-cache et a réussi à ne pas rendre de compte, empilant les recours ou faisant valoir son droit au silence.
En octobre dernier, il s’est même présenté devant la commission... sans prononcer un seul mot. Excédée, celle-ci avait alors saisi la Cour constitutionnelle.
C’est donc chose faite. L’ex-président va devoir répondre aux questions de la Commission qui a déjà entendu des dizaines de ministres, élus, hommes d'affaires ou hauts fonctionnaires qui ont déballé au grand jour les scandales de l'ère Zuma : l'utilisation de fonds publics pour rénover sa résidence privée ou bien l'attribution de marchés publics à des amis.
Depuis des mois l’ex-président joue à cache-cache et a réussi à ne pas rendre de compte, empilant les recours ou faisant valoir son droit au silence.
En octobre dernier, il s’est même présenté devant la commission... sans prononcer un seul mot. Excédée, celle-ci avait alors saisi la Cour constitutionnelle.
C’est donc chose faite. L’ex-président va devoir répondre aux questions de la Commission qui a déjà entendu des dizaines de ministres, élus, hommes d'affaires ou hauts fonctionnaires qui ont déballé au grand jour les scandales de l'ère Zuma : l'utilisation de fonds publics pour rénover sa résidence privée ou bien l'attribution de marchés publics à des amis.
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