Depuis plusieurs semaines, les robinets du quartier de Brixton (Johannesburg) sont régulièrement à sec ou avec très peu de pression. Alors Vusi se déplace souvent pour remplir des bidons à ce robinet public : « C’est pas facile d’élever des enfants sans avoir de l’eau. Surtout ces jours-ci, il fait très chaud. »
La situation n’a rien d’inhabituel, Johannesburg est confrontée à de très régulières coupures d’eau ces dernière années. Pour Ntsani, un étudiant qui habite le quartier, difficile de comprendre que la ville en soit arrivée là : « Tous les jours en ce moment, on n’a plus d’eau à partir de 7h le matin, jusqu’à 9h le soir. La municipalité ne fait pas son travail, alors qu'on est dans une grosse ville et que l’eau c’est quelque chose de crucial. »
« Les infrastructures ont été négligées »
Pourtant, le réservoir de la région n’est pas à sec. Mais, à cause d’un manque d’investissement récurent et d’infrastructures de plus en plus vieillissantes, beaucoup d’eau est perdue en route selon Anja du Plessis, professeure de l’université d’Afrique du Sud (Unisa) : « La crise de l’eau actuellement, dans la région du Gauteng est due à une mauvaise gestion humaine. Les infrastructures ont été négligées et environ 47% de l’eau est perdue, pour différentes raisons, avant d’arriver au consommateur. Dans la ville de Johannesburg, on estime que 26% des pertes sont dues à des fuites ou à des ruptures de canalisations. »
La municipalité a déclenché son niveau un de restrictions en prévision de l’été austral qui approche.
La situation n’a rien d’inhabituel, Johannesburg est confrontée à de très régulières coupures d’eau ces dernière années. Pour Ntsani, un étudiant qui habite le quartier, difficile de comprendre que la ville en soit arrivée là : « Tous les jours en ce moment, on n’a plus d’eau à partir de 7h le matin, jusqu’à 9h le soir. La municipalité ne fait pas son travail, alors qu'on est dans une grosse ville et que l’eau c’est quelque chose de crucial. »
« Les infrastructures ont été négligées »
Pourtant, le réservoir de la région n’est pas à sec. Mais, à cause d’un manque d’investissement récurent et d’infrastructures de plus en plus vieillissantes, beaucoup d’eau est perdue en route selon Anja du Plessis, professeure de l’université d’Afrique du Sud (Unisa) : « La crise de l’eau actuellement, dans la région du Gauteng est due à une mauvaise gestion humaine. Les infrastructures ont été négligées et environ 47% de l’eau est perdue, pour différentes raisons, avant d’arriver au consommateur. Dans la ville de Johannesburg, on estime que 26% des pertes sont dues à des fuites ou à des ruptures de canalisations. »
La municipalité a déclenché son niveau un de restrictions en prévision de l’été austral qui approche.
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