Des milliers de membres de l'EFF se sont réunis samedi dans le stade de Rustenburg, pour acclamer leur « commandant en chef ». A la tribune, Julius Malema a livré la charge habituelle contre les dirigeants du parti majoritaire, le Congrès national africain (ANC), accusés une fois de plus de « corruption » et d'avoir abandonné les plus pauvres.
Mais deux ans après la naissance de l'EFF, cette rhétorique anti-ANC suffit-elle encore ? Le parti de Julius Malema est pointé du doigt pour son manque d'action politique, notammentau Parlement. Sortis de leur rôle de « trublions », qui leur a valu plusieurs évictions manu militari, les députés EFF semblent manquer à leur travail parlementaire, selon certains analystes.
Ces derniers mois, des critiques se sont fait entendre au sein même du parti. Plusieurs députés « rebelles » ont fait défection. Ils accusent Julius Malema et ses lieutenants de se « servir dans les caisses du parti », et d'avoir trahi leurs promesses. Ces dissidents demandent notamment à Julius Malema d'aller encore plus loin dans sa politique d'occupation des terres vacantes. Les élections locales de 2016 seront en tout cas un test pour la crédibilité du jeune parti Combattants pour la liberté économique.
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