Plusieurs milliers de délégués de l’ANC ont pris place ce samedi 16 décembre dans la grande salle plénière, entièrement décorée aux couleurs du parti. Certains dansent et chantent en attendant le discours de Jacob Zuma qui doit s’exprimer , lors de la cérémonie d’ouverture de cette conférence électorale de l’ANC.
La conférence a pris beaucoup de retard. En cause, une décision de justice portant sur des irrégularités au sein des branches locales de l’ANC. Le comité exécutif du parti a dû se réunir en urgence ce matin pour traiter cette question. Ils ont décidé que 106 délégués concernés ne pourront pas prendre part au vote. Il s’agissait de soutiens de Nkosazana Dlamini-Zuma qui ne pourront donc pas apporter leur voix.
Organisation chaotique
L’ANC annonçait donc la participation de 5 200 délégués pour cette conférence élective. Quant aux résultats du vote, ils sont attendus demain ou après-demain en principe, mais l’organisation est chaotique et le programme risque de prendre beaucoup de retard. Deux candidats se disputent donc la succession de Jacob Zuma : d'une part l'ex-épouse de Jacob Zuma, Nkosazana Dlamini-Zuma et d'autre part, l'homme d'affaires et ancien leader syndicaliste du secteur minier, Cyril Ramaphosa. Ce dernier, également vice-président de l'ANC, dispose semble-t-il d'une avance sur sa concurrente.
Ce vote interne à l’ANC se profile vraiment comment un référendum autour de la personne de Jacob Zuma avec les opposants au président qui se sont largement ralliés derrière Cyril Ramaphosa, et les fidèles du président derrière Nkosazana Dlamini-Zuma. Mouillé dans une litanie de scandales de corruption, de plus en plus acculé par la justice, Jacob Zuma a en fait tout intérêt à placer un allié à sa suite s’il veut échapper aux poursuites après la fin de son mandat.
Résultats serrés ?
Hier, dans une interview à la télévision publique, Jacob Zuma a cependant démenti soutenir son ex-épouse, Nkosazana Dlamini-Zuma. Le chef de l’Etat a déclaré qu’il est un politicien honnête et qu’il ne compte pas influencer l’issue de ce vote crucial. Pour le moment effectivement, Cyril Ramaphosa part avec une longueur d’avance, mais les résultats pourraient être très serrés.
La conférence a pris beaucoup de retard. En cause, une décision de justice portant sur des irrégularités au sein des branches locales de l’ANC. Le comité exécutif du parti a dû se réunir en urgence ce matin pour traiter cette question. Ils ont décidé que 106 délégués concernés ne pourront pas prendre part au vote. Il s’agissait de soutiens de Nkosazana Dlamini-Zuma qui ne pourront donc pas apporter leur voix.
Organisation chaotique
L’ANC annonçait donc la participation de 5 200 délégués pour cette conférence élective. Quant aux résultats du vote, ils sont attendus demain ou après-demain en principe, mais l’organisation est chaotique et le programme risque de prendre beaucoup de retard. Deux candidats se disputent donc la succession de Jacob Zuma : d'une part l'ex-épouse de Jacob Zuma, Nkosazana Dlamini-Zuma et d'autre part, l'homme d'affaires et ancien leader syndicaliste du secteur minier, Cyril Ramaphosa. Ce dernier, également vice-président de l'ANC, dispose semble-t-il d'une avance sur sa concurrente.
Ce vote interne à l’ANC se profile vraiment comment un référendum autour de la personne de Jacob Zuma avec les opposants au président qui se sont largement ralliés derrière Cyril Ramaphosa, et les fidèles du président derrière Nkosazana Dlamini-Zuma. Mouillé dans une litanie de scandales de corruption, de plus en plus acculé par la justice, Jacob Zuma a en fait tout intérêt à placer un allié à sa suite s’il veut échapper aux poursuites après la fin de son mandat.
Résultats serrés ?
Hier, dans une interview à la télévision publique, Jacob Zuma a cependant démenti soutenir son ex-épouse, Nkosazana Dlamini-Zuma. Le chef de l’Etat a déclaré qu’il est un politicien honnête et qu’il ne compte pas influencer l’issue de ce vote crucial. Pour le moment effectivement, Cyril Ramaphosa part avec une longueur d’avance, mais les résultats pourraient être très serrés.
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