Le 5 juillet 1962, Salim avait 12 ans. Il se rappelle les manifestations de joie à Alger pour célébrer l'indépendance de l'Algérie : « On a envahi le centre-ville. Parce que pendant un bon moment, les quartiers arabes étaient coupés des quartiers européens, au moment où l’OAS agissait : cela terrorisait tout le monde. Mais à l’indépendance, on a envahi la ville pour danser, pour rire, pour chanter. »
Au quartier Belcourt, à Alger, Mahdia était également dans la rue le 5 juillet 1962 : « On marchait avec mes parents, on est descendus en ville, je voyais des lumières et les gens étaient devenus presque fous dès l’indépendance. Maintenant, il y a des choses qui ne vont pas bien, mais nous sommes capables de relever le défi. »
Soixante ans après l'indépendance, Salim se dit optimiste quant à la possibilité de changement dans le pays. « On a eu le printemps 1980 [lors des manifestations réclamant la reconnaissance de la langue et identité berbères, NDLR], on a eu le 5 octobre 1984 [début de manifestations qui ont entraîné la fin du système du parti unique], on a eu les années 1990 [la décennie noire, où l’Algérie a fait face à une guerre civile], on a eu le 22 février 2019 [naissance du mouvement du Hirak], donc les Algériens marchent encore. Et c’est ça l’espoir : c’est quand un peuple ne s’arrête pas de marcher. »
Au quartier Belcourt, à Alger, Mahdia était également dans la rue le 5 juillet 1962 : « On marchait avec mes parents, on est descendus en ville, je voyais des lumières et les gens étaient devenus presque fous dès l’indépendance. Maintenant, il y a des choses qui ne vont pas bien, mais nous sommes capables de relever le défi. »
Soixante ans après l'indépendance, Salim se dit optimiste quant à la possibilité de changement dans le pays. « On a eu le printemps 1980 [lors des manifestations réclamant la reconnaissance de la langue et identité berbères, NDLR], on a eu le 5 octobre 1984 [début de manifestations qui ont entraîné la fin du système du parti unique], on a eu les années 1990 [la décennie noire, où l’Algérie a fait face à une guerre civile], on a eu le 22 février 2019 [naissance du mouvement du Hirak], donc les Algériens marchent encore. Et c’est ça l’espoir : c’est quand un peuple ne s’arrête pas de marcher. »
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