Samedi, plusieurs milliers de manifestants ont défilé à Berlin et Karlsruhe, siège de la Cour constitutionnelle allemande, pour « en finir avec la culpabilisation des femmes » et obtenir une pleine légalisation de l'avortement.
Beaucoup de jeunes femmes, mais aussi des féministes plus âgés, des militants de l'extrême gauche, de nombreux hommes pour la plupart jeunes étaient réunis ce samedi. Ils réclament la suppression de l'article 218, c'est-à-dire la dépénalisation de l'avortement. En Allemagne, où plus de 100 000 avortements sont pratiqués chaque année, l'article 218 du Code pénal fait de l'avortement un crime, même s'il n'est pas poursuivi, sous certaines conditions. Les manifestants veulent aussi la fin des consultations obligatoires, ayant pour but de faire changer les jeunes femmes d'avis, la fin du délai de réflexion et la gratuité de l'IVG.
« Ce mauvais sentiment, qu'on fait quelque chose qui est interdit par la loi, je peux dire de ma propre expérience que c'est vraiment horrible. En ce qui concerne l'avortement, la situation des femmes s'est détériorée avec la Réunification », dénonce Luisa. « Il y a beaucoup de femmes dans ma vie avec qui je parle de ce genre de choses. Elles disent que c'est un sujet de société pour lequel elles ont besoin du soutien des hommes », ajoute Anke.
Avec cette mobilisation, les manifestants veulent inscrire l’avortement comme un des sujets centraux de la campagne électorale des législatives de février et soutiennent une proposition de loi des députés sociaux-démocrates et écologistes qui veulent changer la règlementation en vigueur. Effectivement, la dépénalisation de l'avortement est une promesse électorale d'Olaf Scholz, des Libéraux et des Verts. Mais ce projet de loi pourrait faire les frais du chamboulement du calendrier électoral suite à la chute de la coalition car le texte risque de passer à la trappe avec le retour probable des conservateurs à l’issue du scrutin.
Selon un sondage représentatif de l'institut Forsa fin novembre, 74% des personnes interrogées étaient favorables à une légalisation, les femmes (75%) comme les hommes (72%).
Beaucoup de jeunes femmes, mais aussi des féministes plus âgés, des militants de l'extrême gauche, de nombreux hommes pour la plupart jeunes étaient réunis ce samedi. Ils réclament la suppression de l'article 218, c'est-à-dire la dépénalisation de l'avortement. En Allemagne, où plus de 100 000 avortements sont pratiqués chaque année, l'article 218 du Code pénal fait de l'avortement un crime, même s'il n'est pas poursuivi, sous certaines conditions. Les manifestants veulent aussi la fin des consultations obligatoires, ayant pour but de faire changer les jeunes femmes d'avis, la fin du délai de réflexion et la gratuité de l'IVG.
« Ce mauvais sentiment, qu'on fait quelque chose qui est interdit par la loi, je peux dire de ma propre expérience que c'est vraiment horrible. En ce qui concerne l'avortement, la situation des femmes s'est détériorée avec la Réunification », dénonce Luisa. « Il y a beaucoup de femmes dans ma vie avec qui je parle de ce genre de choses. Elles disent que c'est un sujet de société pour lequel elles ont besoin du soutien des hommes », ajoute Anke.
Avec cette mobilisation, les manifestants veulent inscrire l’avortement comme un des sujets centraux de la campagne électorale des législatives de février et soutiennent une proposition de loi des députés sociaux-démocrates et écologistes qui veulent changer la règlementation en vigueur. Effectivement, la dépénalisation de l'avortement est une promesse électorale d'Olaf Scholz, des Libéraux et des Verts. Mais ce projet de loi pourrait faire les frais du chamboulement du calendrier électoral suite à la chute de la coalition car le texte risque de passer à la trappe avec le retour probable des conservateurs à l’issue du scrutin.
Selon un sondage représentatif de l'institut Forsa fin novembre, 74% des personnes interrogées étaient favorables à une légalisation, les femmes (75%) comme les hommes (72%).
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