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Anniversaire FESMAN 3 : Les prestataires à l'assaut de Sindjély Wade et Aziz Sow

10 décembre 2010 – 10 décembre 2011, cela fait un an jour pour jour que se tenait en grande pompe le 3ème Festival mondial des arts nègres avec la participation des grandes personnalités du monde des Arts. Ce premier anniversaire risque d’enregistrer une huée de ceux-là (prestataires) même grâce à qui il a pu se tenir.



Anniversaire FESMAN 3 : Les prestataires à l'assaut de Sindjély Wade et Aziz Sow
Ces prestataires qui ont toujours fait confiance aux délégués généraux du Festival, en l’occurrence Abdoul Aziz Sow et Sindiely Wade, continuent toujours à y croire. Récemment des prestataires non-payés avaient formé un collectif. Ils comptent dans un premier tant assiéger le domicile du ministre-délégué Abdou Aziz Sow, et plus tard le Palais présidentiel dans la logique de se faire payer.

Après diffusion de l’information par « Le Quotidien », Aziz Sow avait promis aux contestataires un paiement au plus tard le 30 novembre dernier. « Il nous a fait croire qu’il ne dort plus à cause de cela et que le 30 novembre est vraiment la date de rigueur », souligne Libasse Mbaye, porte-parole du collectif.

Des jours après le deadline, ils n’ont rien perçu et en plus le ministre-délégué est resté injoignable. « Il est resté trois jours sans répondre à nos différents appels. Quand nous lui avons envoyé des messages incendiaires et qu’il a compris que nous ne blaguons pas, il nous a lui-même appelés le mercredi passé pour dire que les chèques sont en train d’être signés, et que peut-être dans la journée même on allait avoir nos fonds », explique Serigne Guèye, coordonnateur.

Quant à l’acolyte du ministre-délégué, la fille du Président Wade, elle reste carrément introuvable se sont les prestataires. « Elle qui parcourait les concerts, la mallette d’argent à la main reste introuvable. Et pourtant, elle était accessible ! »

Frustrés par ces comportements et les paroles non-tenues, les contestataires affirment qu’ils vont passer à « la vitesse supérieure ». Nous allons assiéger les domiciles des deux responsables ainsi que le Palais. Désormais, nous n’allons plus reculer, parce que les promesses ne tiennent pas plus que le beurre sous le soleil »

Le Ministre-délégué et son acolyte leur doit au moins un milliard Fcfa. Le collectif compte maintenant 83 membres qui courent toujours derrière leurs fonds, sans compter des gens qui disent qu’ils sont de tout cœur avec le collectif.

Gata DORE

Samedi 10 Décembre 2011 - 12:13


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1.Posté par cenpfman2010 (Collectif d''entreprises non payées du Festival Mondial des Arts Nègres 2010) le 13/12/2011 10:03
FESTIVAL MONDIAL DES ARTS NÈGRES 2010
LA GALÈRE CONTINUE !!!


Voilà maintenant un an que le festival commençait et la plupart des prestataires Sénégalais et Etrangers ne sont toujours pas payés.
Malgré un récent article qui disait que toutes les entreprises étrangères (les amis de Syndiély) avaient été réglées il n’en ait rien et il est juste de le faire savoir. Il faut arrêter de faire courir aussi ce bruit mensonger que les entreprises Françaises sont venues réaliser de gros bénéfices sur le dos des Sénégalais et ont été grassement payées. C’est totalement faux.
Toutes les entreprises des prestations techniques du festival ont jouées le jeu à fond et ont pratiquées des tarifs préférentiels avec très peu de marge voir pas de marge du tout. Pour les entreprises et d’un commun accord avec les organisateurs le but de ce festival était aussi de mettre en place un processus de formation de techniciens à moyen et long terme ce qui a été réalisé d’ailleurs durant les périodes de montage d’exploitation et de démontage du festival. Toutes ces formations devaient ensuite continuer après le festival et des entreprises étaient prêtes à venir s’implanter dans le pays. Maintenant il est clair que pour l’instant tout est tombé à l’eau .Les formations réalisées sur le terrain par les prestataires techniques ou par les organismes spécialisés se sont faites mais elles n’ont toujours pas été réglées, tout comme certaines prestations techniques qui ne sont toujours pas intégralement payées ou pas payées du tout : Et la nous parlons de salaires de personnels pas d’achat ni de location de matériel : C est grave.
Comment en est on arrivé la ? : Mauvaise gestion ? Manque d’anticipation ? Manque d’expérience ? Peut être certainement un peu de tous ces ingrédients qui ont fait que le festival est maintenant devenu une sorte de nébuleuse ou plus personne ne sait qui fait quoi, quelles sont les sommes dues et à qui et surtout qui va régler la note et quand ?
Les paiements des entreprises étrangères auraient été confiés à une société privée appelé ICFCI dont le patron serait M. Loum Diagne homme d’affaire réputé au Sénégal et propriétaire entre autre de l’hôtel des Almadies. Malgré une prise de contact au départ entre les entreprises et l’ICFCI, maintenant cette société ne réponds plus jamais aux emails et au téléphone, c’est le silence total et il n’existe à ce jour aucun document officiel stipulant que l’ICFCI est maintenant en charge des paiements. Il est absolument impossible pour les entreprises d’avoir des informations auprès de cette société et sur l’issue de cette affaire. Les 3 hauts responsables de l’organisation du festival M. Aziz Sow, Mademoiselle Syndièly Wade et M. Abdou Diouf sont toujours soit injoignables, en voyage ou maintenant tenu au silence. C’est l’impasse totale. Si au moins les entreprises concernées depuis maintenant un an étaient informées de l’évolution des choses cela serait un moindre mal. Mais le mutisme dont font preuves les responsables à l’égard de ceux qui ont fait que ce festival ait pu se tenir sans un accroc, et le mépris qu’ils ont envers ces entreprises est devenu absolument intolérable et n’est franchement pas une attitude très glorieuse et valorisante en terme d’image pour cet événement d’envergure mondial. Invoquer la raison d’état et un devoir de réserve pour palier au manque de communication envers les entreprises en attente de leurs paiements nous semble pour le moins démesuré. Nous ne sommes tout de même pas sur un dossier « secret défense » et puis réclamer son due n’a jamais été ni un crime ni un délit dans un état de droit. Des bons de commande ont été tamponnés et signés de la main des organisateurs donc les factures doivent être maintenant réglées avant la clôture des comptes et les bilans de fin d’année des entreprises.
Un des faits des plus navrant aussi sur cette affaire c’est que certains prestataires techniques (indispensables pour la tenue du festival jusqu'à son terme il faut le préciser) ont été payés, il est vrai, intégralement quelques jours avant la fin du festival comme c’était prévu contractuellement et il est bon de le souligner. Mais le problème c’est que tout le matériel qui est revenu par voix maritimes c’est retrouvé bloqué plusieurs mois au port du Havre en France car la société de transport et le transitaire n’ont pas été payés par le Festival. Voyant que rien ne bougeait et que la note pour récupérer le matériel s’alourdissait sérieusement les entreprises ont été obligées de payer elles même ces frais. Malgré tout et par le manque total de gestion de production et d’anticipation de ce type de problème il est inconcevable que tous ces frais engendrés par la négligence des organisateurs puissent être absorbés par les entreprises. Comme pour tous les plasticiens et artistes peintres qui ont exposés leurs œuvres gracieusement aussi d’ailleurs et qui se sont retrouvés depuis la fin du festival dans la même problématique de blocage sur le port de Dakar de leur outil de travail et du fruit de leur créativité.
La réussite d’un événement de ce type ne ce fait pas uniquement que par son succès populaire. Il est très facile de mettre en place par des équipes de techniciens professionnels locaux et étrangers une débauche de matériel de haute technologie, de faire venir des artistes du monde entier sans compter et d’organiser des concerts gratuits pour la population pendant 3 semaines. On pourrait faire cela pendant 6 mois place de l’Obélisque nous aurions 50 000 personnes tous les soirs au minimum c’est évident. La réussite d’un événement de ce type c’est aussi l’image positive qui doit être ensuite véhiculée et transmise par tous ces protagonistes et intervenants : Les entreprises, les gens de terrain, les bâtisseurs, les techniciens, les artistes, la production et toutes les personnes qui font que cet événement puisse se réaliser et que surtout tout le monde soit payé en temps et en heure pour le travail effectué. C est un minimum.
Hélas nous sommes loin du compte et de cette image positive : Certaines entreprises ont déjà déposé le bilan, d’autres sont en grandes difficultés financières et au bord de la faillite et des prestataires ont pris le parti de ne plus jamais revenir travailler au Sénégal tant que cette affaire ne sera pas réglée.
Cela a été malgré tout une belle aventure humaine, vécue dans la douleur par moment pour certain sur le terrain, mais aussi dans la fraternité du partage des savoirs et l’échange des compétences et des cultures il faut le souligner. Dommage que tout cela soit maintenant entaché par ces problèmes de paiements dus à un manque de gestion de production du Festival et d’étude budgétaire sérieuse préalable.
En cette période pré électorale et connaissant les difficultés quotidiennes des Sénégalaises et des Sénégalais nous sommes conscient que les problèmes des entreprises étrangères du Festival Mondial des Arts Nègres ne sont pas leur préoccupation première. Malgré tout et dans un esprit de transparence, il est bon que les vérités soient dites et que les gens sachent que les choses ne sont pas toujours comme on veut leur faire croire.
Espérons qu’une issue rapide et heureuse pour toutes et tous se fasse avant la fin de l’année. Que les responsables de cette situation prennent leurs responsabilités et respectent leurs engagements. Que la société ICFCI si elle est réellement mandatée par l’Ètat Sénégalais procède aux paiements des entreprises et aussi et surtout, que le FESTIVAL MONDIAL DES ARTS NÈGRES retrouve enfin ses lettres de noblesse.

Propos recueilli de France par téléphone auprès d’un représentant d’entreprises.

Jérome K.

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