
Deux femmes vont comparaître mercredi 1er mars en Malaisie pour l'assassinat de Kim Jong-nam, le demi-frère du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, a annoncé mardi le procureur général de Malaisie.
Des images de video-surveillance de l'aéroport enregistrées le jour de l'assassinat, le 13 février, montrent Kim Jong-nam, approché de dos par deux femmes dont l'une lui projette apparemment quelque chose au visage. La victime avait succombé pendant son transfert à l'hôpital. Les deux suspectes, arrêtées peu après les faits, sont soupçonnées d'avoir administré la substance mortelle, du gaz VX, un agent neurotoxique classé comme arme de destruction massive. Pour ces faits, elles risquent la peine de mort par pendaison.
Les deux femmes affirment avoir été dupées, tandis que la police malaisienne assure qu'elles savaient ce qu'elles faisaient. L'une d'elle, Siti Aisyah, une Indonésienne de 25 ans, a raconté avoir reçu l'équivalent de 90 dollars (soit 85 euros) pour prendre part à ce qu'elle pensait être une émission de télévision type caméra cachée, et que la substance était de "l'huile pour bébé", selon un diplomate indonésien. La deuxième suspecte, Doan Thi Huong, une Vietnamienne de 28 ans, a elle aussi déclaré à des diplomates de son pays avoir été piégée en pensant participer à un "vidéo gag".
La police malaisienne a déclaré que les deux femmes savaient ce qu'elles faisaient en attaquant Kim Jong-nam et qu'elles avaient reçu instruction de se laver les mains après l'agression.
Siti Aishah est tombée malade et a vomi à plusieurs reprises en garde à vue, ce qui pourrait être un effet secondaire du VX, ont ajouté les enquêteurs. L'ambassade d'Indonésie a déclaré que la jeune femme était en bonne santé.
La Malaisie a identifié huit Nord-Coréens soupçonnés d'implication dans le meurtre. Seul l'un d’entre eux, Ri Jong-chol, 46 ans, est détenu, mais le procureur général n'a pas précisé s'il serait inculpé. Depuis le début de cette affaire, la Corée du Sud pointe son voisin du Nord, citant un "ordre permanent" du dirigeant Kim Jong-un pour éliminer son demi-frère, âgé de 46 ans, tombé en disgrâce, et critique du régime le plus fermé au monde.
Des images de video-surveillance de l'aéroport enregistrées le jour de l'assassinat, le 13 février, montrent Kim Jong-nam, approché de dos par deux femmes dont l'une lui projette apparemment quelque chose au visage. La victime avait succombé pendant son transfert à l'hôpital. Les deux suspectes, arrêtées peu après les faits, sont soupçonnées d'avoir administré la substance mortelle, du gaz VX, un agent neurotoxique classé comme arme de destruction massive. Pour ces faits, elles risquent la peine de mort par pendaison.
Les deux femmes affirment avoir été dupées, tandis que la police malaisienne assure qu'elles savaient ce qu'elles faisaient. L'une d'elle, Siti Aisyah, une Indonésienne de 25 ans, a raconté avoir reçu l'équivalent de 90 dollars (soit 85 euros) pour prendre part à ce qu'elle pensait être une émission de télévision type caméra cachée, et que la substance était de "l'huile pour bébé", selon un diplomate indonésien. La deuxième suspecte, Doan Thi Huong, une Vietnamienne de 28 ans, a elle aussi déclaré à des diplomates de son pays avoir été piégée en pensant participer à un "vidéo gag".
La police malaisienne a déclaré que les deux femmes savaient ce qu'elles faisaient en attaquant Kim Jong-nam et qu'elles avaient reçu instruction de se laver les mains après l'agression.
Siti Aishah est tombée malade et a vomi à plusieurs reprises en garde à vue, ce qui pourrait être un effet secondaire du VX, ont ajouté les enquêteurs. L'ambassade d'Indonésie a déclaré que la jeune femme était en bonne santé.
La Malaisie a identifié huit Nord-Coréens soupçonnés d'implication dans le meurtre. Seul l'un d’entre eux, Ri Jong-chol, 46 ans, est détenu, mais le procureur général n'a pas précisé s'il serait inculpé. Depuis le début de cette affaire, la Corée du Sud pointe son voisin du Nord, citant un "ordre permanent" du dirigeant Kim Jong-un pour éliminer son demi-frère, âgé de 46 ans, tombé en disgrâce, et critique du régime le plus fermé au monde.
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