Derrière le refus de l’Assemblée nationale de se faire auditer, se cache un homme. Daouda Dia, 1er questeur de l’institution et non moins frère du « bailleur de fonds » du président de la République, Harouna Dia.
En effet, face au « mutisme » suite à leurs différentes lettres en date du 6 décembre 2012 et du 9 avril 2013 à l’endroit des autorités de l’Assemblée pour les besoins d’une réunion pour le démarrage des audits », les « contrôleurs » se déplacent jusqu’à la place Soweto le 6 mai 2013 où l’équipe de Directeur Générale Saer Niang rencontre Daouda Dia qui flanqué du Directeur de la comptabilité de la représentation nationale, Thierno Diaw, leur fait savoir l’ARMP qui dépend de la Primature donc du pouvoir exécutif eu égard à la Constitution ne pouvait en aucune manière exercer un quelconque contrôle sur l’hémicycle qu’est le pouvoir législatif habilité à surveiller le pouvoir en place, livre le journal « libération » qui parle d’ « explications tirées par les cheveux » en citant les « directives 4 et 5 de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africain (UEMOA) en plus du code des marchés publics » qui « confortent la qualité d’Autorité Contractante de l’Assemblée ».
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