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Attentat de Marrakech: Deux suspects, une possible arrestation, et l'ombre d'Aqmi

ENQUÊTE - Les forces de sécurité ont réalisé quelques avancées importantes mercredi. «20 Minutes» fait le point...
L'enquête sur l'attentat qui a fait, le 28 avril dernier à Marrakech, 16 morts et 21 blessés, a avancé mercredi: deux suspects ont été identifiés, leur lien avec Aqmi serait avéré, et l'un d'entre eux aurait même déjà été arrêté. 20 Minutes fait le point.



Des enquêteurs travaillent sur la scène de l'explosion qui a eu lieu au café Argana, situé sur laplace Jamaa el-Fnaa, à Marrakech, le 29 avril 2011. REUTERS/YOUSSEF BOUDLAL
Des enquêteurs travaillent sur la scène de l'explosion qui a eu lieu au café Argana, situé sur laplace Jamaa el-Fnaa, à Marrakech, le 29 avril 2011. REUTERS/YOUSSEF BOUDLAL


Les enquêteurs ont-ils plus d’éléments sur l’attentat en lui-même?

Dès les premières heures, les enquêteurs avaient établi avec certitude que l’attentat avait été perpétré à l’aide d’un engin explosif déclenché à distance. Cette bombe était composée «de nitrate d'ammonium, d'explosif TATP, ainsi que de clous, et que l'explosion a été déclenchée à distance», selon le ministre marocain de l’Intérieur Taeb Cherkaoui. Le Figaro a indiqué que «la bombe aurait été déclenchée à distance par téléphone», ce qui amenait les enquêteurs à vérifier «tous les éléments de téléphonie possible».

Y a-t-il des suspects?

Oui, et ils sont au nombre de deux. Le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, a indiqué mercredi que la France disposait d'informations selon lesquelles deux éventuels suspects auraient été identifiés au Maroc . «On semble avoir identifié deux suspects possibles», avait déclaré le ministre. Les enquêteurs ont pu remonter leur piste grâce à deux portraits robot, très précis, établis par les clients présents au café Argana lors de l’atttentat, et diffusé très peu de temps après les faits.

Sont-ils liés à Aqmi?

Une semaine après, l’attaque n’a pas été revendiquée. Ce qui est «normal», selon Louis Caprioli, ancien responsable de la lutte contre le terrorisme à la DST et conseiller du groupe Geos. «Les terroristes ont leur propre timing. Les attentats de Londres ont par exemple été revandiqués deux mois après.» Mais, selon lui, «il est clair que cet attentat a été commis par des personnes proches de la mouvance d’Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi)». En effet, une source française proche de l’enquête citée par Le Figaro affirme que les deux suspects font partie de la mouvance d’Aqmi.

Les enquêteurs prennent en effet au sérieux les menaces proférées par l’organisation trois jours avant l’attentat: dans une vidéo postée sur YouTube et attribuée depuis à Aqmi, cinq jeunes gens armés avaient proféré des menaces directement à l’encontre du Maroc et dénoncé les conditions de détention des prisonniers «religieux». De plus, la bombe porterait également la signature d’Aqmi: «Ceux qui ont l'habitude d'opter pour ce mode d'action à distance sont connus», a affirmé le ministre marocain de l’Intérieur Taeb Cherkaoui.

Cependant, certains accréditent la thèse d’un «complot intérieur» voulant faire porter le chapeau à Aqmi. Pour éviter la contagion du Printemps arabe, et mettre un coup d’arrêt aux réformes extorquées au roi Mohamed VI, certains au sein du gouvernement auraient organisé l’attentat de Marrakech.

Y a-t-il eu des arrestations?

Pas encore, si l’on en croit les responsables marocains. «L'enquête est en cours et je peux vous assurer que personne n'a encore été arrêté, contrairement à ce qui a été dit ici et là», a affirmé ce jeudi à l'AFP un responsable judiciaire proche de l'enquête. Le gouvernement marocain se refuse également à tout commentaire sur l’enquête, arguant qu’une enquête de cette envergure ne se déroule pas à ciel ouvert pour conserver totue son efficacité. Pourtant, mercredi, plusieurs sites d’informations indiquaient qu’un suspect avait été arrêté.

Ce dernier, Adelatif Zarhaoui, était connu des services de police marocains, selon Europe 1: emprisonné en 2007 du fait de ses liens avec la «Cellule catalane», un groupe lié à Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), il avait été libéré il y a peu et était déjà recherché deux semaines avant l’attentat de Marrakech pour une attaque commise à Tanger. Il aurait été interpellé dans la soirée de mercredi à Marrakech, et serait interrogé discrètement par les services de renseignement marocains.

20minutes.fr

Jeudi 5 Mai 2011 - 15:25


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1.Posté par Farid Mnebhi le 05/05/2011 15:54
Il me semble qu’il est prématuré de parler d’identification ou d’arrestation de suspects impliqués dans l’attentat de Marrakech et de faire des supputations. Les autorités marocaines sont conscientes que la discrétion est mère de la réussite dans ce type d’investigation, mais aussi dans la vie.

Par ailleurs, je souhaite rappeler à vos lecteurs que les experts espagnols, français et américains sont présents au Maroc dans le cadre d’une volonté commune d’unir leurs efforts dans la lutte contre le terrorisme international et pour identifier les dépouilles et ne disposent d’aucune pouvoir d’investigation..

Aussi, la déclaration d’Alain Juppé est, à mon humble avis, très maladroite, et a dû certainement faire hérisser les cheveux des enquêteurs marocains. Une telle annonce prématurée ne pouvant que compromettre l’enquête et rendre difficile les relations entre spécialistes de l’antiterrorisme français et marocains.

La déclaration, ce jeudi, du Ministre du Porte-parole du Gouvernement marocain affirmant qu’une « enquête de cette envergure ne se déroule pas à ciel ouvert » est assez éloquente et confirme, qu’à cela déplaise à certains, que Juppé, un ancien ministre de la défense et actuelle ministre des affaires étrangères s’est complètement fendu. Il aurait fait mieux d’attendre les confirmations de Rabat, avant de tenter d’en avoir la primeur. De plus aucune arrestation n’a été opérée.

En conclusion, avant de publier des informations, il serait très utile d’en vérifier la véracité. Sinon, on aurait l’impression de lire un « canard » qui colporte des rumeurs de caniveaux.

En vous demandant de publier et diffuser ce papier. Une réponse par courriel à cette demande serait appréciée. Merci.

Farid Mnebhi.

2.Posté par Farid Mnebhi le 06/05/2011 08:47
Justice sera rendue aux victimes de l’attentat de Marrakech.
Grace à son professionnalisme, sa patience dans ses investigations et à sa discrétion, les membres de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire du Maroc ont réussi à mettre la main sur trois ressortissants marocains, auteurs de l’attentat de Marrakech.
Ces trois individus, dont le cerveau de l’attentat, ont été interpellés, ce jeudi 05 mai 2011, dans la ville côtière de Safi.
‎ Tous avaient des antécédents sécuritaires et étaient connus pour avoir participé au recrutement de combattants pour l'Irak. Le chef de cette cellule, imprégné de l'idéologie jihadiste et ayant fait allégeance à l'organisation Al Qaeda, avait déjà entrepris plusieurs tentatives pour rejoindre certains foyers de tension notamment en Tchétchénie et en Irak pour décider par la suite de perpétrer un acte terroriste à l'intérieur du Maroc.
Dans cet objectif il s’est initié à la fabrication d'explosifs sur Internet et mis au point deux engins explosifs, commandés à distance qu'il avait acheminés à Marrakech. Selon les premiers éléments de l’enquête, son choix s'est porté sur le café Argana, espace qui connaît une affluence de touristes marocains et étrangers, et où il avait accédé en se faisant passer pour un touriste.
Par ailleurs, il n’est pas inutile de rappeler que le Ministre marocain de la Communication, Porte-Parole du Gouvernement avait assuré que « l’opinion publique marocaine sera informée à temps, en toute transparence des résultats des investigations et que celles-ci se poursuivent sous la supervision du parquet général près la cour d'appel de Marrakech, avec le sens de professionnalisme requis » et ce, conformément aux Hautes Instructions de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI.
Enfin, Le Royaume du Maroc, grâce à la haute compétence de ses forces de sécurité intérieures et extérieure, vient de donner une belle leçon à la presse française qui supputait depuis hier sur une pseudo arrestation, au risque de faire échouer un travail sécuritaire qui demande discrétion. Des informations erronées, même au conditionnel, et relayées par un ministre français.
En vous demandant de bien vouloir publier et diffuser ce papier. Une réponse par courriel à cette demande serait appréciée. Merci.
Farid Mnebhi.

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